A l’invitation  de Mme Jamilloux, Présidente du groupe « La Bourrée du Mont Ceix », et de la Municipalité de Chamberet en Corrèze, le groupe de  danse en ligne de La Croisille-sur-Briance « Croisille Country » s’est produit et a animé pendant plus d’une heure et demie la matinée du deuxième jour du festival de folklore international de Chamberet sur le podium central à l’occasion du grand vide grenier local.
Ce festival de folklore qui a eu lieu du 4 au 6 août 2017 s’est ouvert le vendredi avec le folklore chambertois de « la Bourrée du Mont Ceix », suivi du groupe colombien « Orkeseos » puis le samedi avec « Croisille country ».et du folklore limousin avec « Lous Boueradours Arédiens » de Saint-Yrieix-la-Perche avant un final qui passait par la Nouvelle-Zélande avec « Whitirea Performis » et le festival s’est clôturé le dimanche 6 avec le marché de pays animé le matin par le groupe folklorique de Saint Augustin.
Croisille Country se produira également cet été le vendredi 18 Août pendant la foire de La Croisille-sur-Briance, place de l’église, à l’occasion du Festival du Mont Gargan avec démonstrations et initiations du public à la danse en ligne.
Les cours reprendront à la salle des fêtes de La Croisille-sur-Briance le vendredi 8 septembre à 19h00 où toutes les personnes intéressées sont les bienvenues.

Contact : Croisille Country Tel 05.55.71.76.62.

C’est le 28 juillet à 0h30, aprés une dernière nuit de lutte contre le mal qui la rongeait, dans le courage et la dignité que Camille RAFFIER a, sans doute pour l’une des premières fois, lâché prise, se laissant emporter vers son éternité.
Nous ne l’oublierons jamais, aussi je tiens au nom du Conseil Municipal de La Croisille-sur-Briance  témoigner, à sa famille notre douleur et notre inaltérable reconnaissance pour celle qui dansait à la vie, qui s’ouvrait aux autres, comme pour la valse d’une jeunesse perpétuelle.

Jean-Gérard Didierre.

Le samedi 12 et le dimanche 13 Août, le comité des fêtes de La Croisille-sur-Briance a préparé un beau programme de réjouissances. Il vous convie à sa traditionnelle fête patronale de village pour partager le temps d’un week-end, ses animations autour d’un programme varié.
Sur les DEUX JOURS  la FETE FORAINE  va battre son plein avec manèges, auto-tamponneuses , tir à la carabine etc…. Vous pourrez aussi contempler l’EXPO PHOTOS de plus de 170 clichés du concours photos de Croisille Récré Art Tion sur le thème  « au fil de l’eau » exposés en plein air.
Le SAMEDI 12 Août, à partir de 19 heures, sur la place du village REPAS adultes 10 € ( terrine, brochettes ou grillades, frites, pâtisserie, café ) moins de 12 ans 5 €.
Puis vers 20 heures, CONCERT gratuit du groupe LES VIKINGS (podium sur la place)
Le DIMANCHE 13 Août dès 16 heures, spectacle de MAGIE tout public
16 h 00 : MAQUILLAGE pour enfants
A partir de 19 heures, sur la place du village REPAS adultes 10 € ( terrine, Steak-frites, salade de fruits, café ) moins de 12 ans 5 €.
Puis vers 20 heures, CONCERT gratuit du groupe THE ALLIGATORZ (podium sur la place)
22 h 45 Grand FEU D’ARTIFICE de la Municipalité.
La Fête de La CROISILLE c’est à La CROISILLE et nulle part ailleurs.

Tous les amoureux et les passionnés du patrimoine architectural et culturel de la Croisille-sur-Briance s’étaient donnés rendez-vous ce mardi à l’église Saint Pierre es Lien de notre village, sur l’invitation du Pays d’Art et d’Histoire de Monts et Barrages, pour écouter Julie Gréze, la guide conférencier, présenter la grande et les petites histoires du monument le plus emblématique de la commune, ainsi que ses petits et grands secrets.
Car comme l’a dit une personne présente : « Elle fait partie du paysage et pourtant nous ne la connaissons pas. »
L‘église d’origine, construite au XIéme siècle, dont il ne reste plus que le chœur, est donc bien une des plus anciennes église du Limousin. Elle a dû être reconstruite par suite et ne fait donc pas partie de la grande période de construction d’églises en limousin, au XIIIème siècle, ce qui explique qu’elle n’est pas représentative de l’architecture de cette période.
Mais elle a traversé l’Histoire et porte clairement les marques de différentes époques.
Ainsi; au cours de cette visite qui réunissait une vingtaine de personnes, on apprit par exemple que la nef a été reconstruite deux fois, en 1845 et en 1903-1904, en style néo-gothique ; que le clocher qui vient d’être restauré datait de 1855 et qu’il comporte trois cloches de 1826, 1845 et 1870. Elles ont été tout récemment restaurées.
Quant aux neuf vitraux que comporte l’édifice, ils fournissent lumière et couleur à l’intérieur de l’église et représentent des personnages saints, reconnaissables par leurs attributs, tous composés de la même façon : un personnage central en pied entouré d’un décor d’architecture. C’est dans le chœur que se trouvent les vitraux les plus anciens, réalisés par le peintre-verrier limougeaud Dautezac. Saint Pierre au nord, patron de l’église, dans le lieu le plus saint (le chœur), face à Saint Simon, au sud, et au-dessus du porche-clocher le vitrail de la paix, réalisé en 2012 par trois crouzillauds : John Maloney (irlandais), William Waddington (anglais) et Léo Daalmeijer (Néerlandais).
La visite se termina à l’extérieur où Monsieur le Maire de La Croisille, Jean-Gérard Didierre, présenta avec la guide conférencier les travaux réalisés ces dernières années par la municipalité, avec la Fondation du Patrimoine et les dons des particuliers de la commune. En 2012, la réfection du clocher, des abats-sons et du coq girouette, ainsi que les trois cloches, en 2013 ; la réfection complète de la toiture en ardoise et des zingueries en 2014 et 2015, et enfin la restauration de la façade sud, visible de la place de la Poste, avec un piochement des enduits et des joints sur les pierres de taille, pour finir par un enduit à pierre vue.
« C’est une église qui a eu plusieurs vies, et elle est toujours là », conclut la guide à la fin de cette visite.

Aujourd’hui, comme tous les ans a eu lieu la 73ème cérémonie commémorative, au pied de la stèle de Saint-Gilles-les-Forêts en présence de près de 250 personnes, parmi lesquelles de nombreuses personnalités à commencer par Michèle la fille de Georges Guingouin, Anne Marie Montaudon la Présidente de l’Anacr de Châteauneuf, de Madame la sous-préfète représentant Monsieur le Préfet et de nombreux élus et Maires du secteur, dont ceux de st-Gilles-les-forêts et de La Croisille-sur-Briance. Ils  déposèrent des gerbes avec celles de la Communauté de Communes de l’Anacr et des Amis du musée de la résistance.
Seuls deux survivants de cette période étaient présents Monsieur René Arnaud et Monsieur Henri Pichaud de La Croisille.
Rappelons que la bataille du mont Gargan commandée par Georges Guingouin opposa, du 18 au 24 juillet 1944, les Allemands de la Brigade Jesser, épaulés par des membres des 1ère et 3ème Centaines de la 2ème Cohorte de la Milice française, aux maquis du Mont Gargan (sur les commune de La Croisille, Sussac et Saint-Gilles-les-Forêts en Haute-Vienne).
Après le parachutage de conteneurs d’armes, les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) du colonel FTP Georges Guingouin, renforcés par des gardes mobiles et des éléments de l’école de la Garde mobile de Guéret passés à la Résistance, soit environ trois mille cinq cents hommes, se sont opposés à environ quatre mille huit cents assaillants composés de la colonne Jesser, forte de deux mille cinq cents hommes renforcée par d’autres unités allemandes et des miliciens français.
Le 18 juillet 1944 Les premiers accrochages débutèrent sur la commune de La Croisille à la vialle et  ensuite de violents combats se déroulèrent sur le Mont Gargan et autour de sa chapelle. En fin d’après-midi, face aux armes lourdes allemandes, la position du Mont Gargan tombe. Une brèche est alors ouverte en direction de la commune de Sussac, qui est atteinte par les Allemands dès le 19 juillet, et d’Eymoutiers, occupé à partir du 23 juillet. Après plusieurs jours de ratissage, les troupes allemandes se retirent faute de moyens pour s’implanter à demeure.
Cette bataille du Mont Gargan est la plus sévère livrée par les hommes de Georges Guingouin qui, au prix de 38 tués, 54 blessés et 5 disparus, ont réussi à freiner l’avance ennemie afin de sauver, en distribuant aux maquisards le matériel parachuté, mais n’ont pu, malgré leur courage et leur combativité, interdire la conquête du terrain à une armée régulière. Pourtant, cette dernière n’a pas été en mesure de disloquer définitivement le maquis qui s’est dispersé pour reprendre ses actions de résistance une fois le matériel sauvé et finalement libérer limoges le 21 août.
Selon un document allemand trouvé lors de la Libération les pertes de la colonne Jesser ont été lors de la bataille de 342 soldats tués ou blessés.