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La Prévention Routière à l’école
LA PREVENTION ROUTIERE A L’ECOLE DE LA CROISILLE
La Croisille venant d’être primée par la prévention routière avec deux cœurs pour ses actions de prévention.
La commune continue ses actions et ce matin, lundi 20 mars 2023, les élèves de l’école communale de La Croisille-sur-Briance ont pu participer au jeu SUPER CIRCUL afin d’apprendre à se déplacer en sécurité à pied, en vélo en trottinette, comme passager de bus, de voiture…
En effet, deux bénévoles de l’association prévention routière sont intervenues la classe afin de sensibiliser les élèves aux dangers sur la route.
Dans la salle de classe de Mme CORREIA Laura, en présence du maire et d’Isabelle BOURLIATAUD adjointe chargée de la sécurité routière, les chaises et tables ont été déplacées pour laisser place à un grand tapis de jeu.
Les élèves ont réalisé 4 équipes mixtes, du CE1 et CM2. Le jeu consiste, en répondant à des questions et en réalisant des défis, à recomposer le plus vite possible un grand puzzle de 6 pièces qui représente une situation de la rue.
Une fois les puzzles terminés, on demande aux enfants de bien observer les scènes reconstituées pour débusquer les erreurs qui s’y sont glissées : un passager de voiture sans ceinture, un piéton qui traverse en courant, un cycliste sans casque… Les enfants ont tout trouvé ! nous remercions grandement les bénévoles pour leur intervention !
19 Mars 2023
COMMÉMORATION DE LA FIN DE LA GUERRE D’ALGÉRIE 2023 DISCOURS DU MAIRE DE LA CROISILLE-SUR-BRIANCE
Il est des moments de notre histoire difficile et douloureux à commémorer. Douloureux, parce qu’ils cristallisent trop de blessures encore vives dans la société. Parce qu’ils suscitent toujours autant de passions, de colères, mais aussi beaucoup d’incompréhensions. Le 19 mars 1962 est de ceux-là. Il appartient à ce « passé encore à vif. »
Car près de 60 ans après le cessez-le-feu en Algérie, évoquer ce conflit – huit longues années – ravive des blessures, dans les mémoires et les esprits, des deux côtés de la Méditerranée.
Pour les Algériens, ce fut la fin du joug colonial et le début de la liberté. Mais une liberté, très vite pervertie, confisquée par une oligarchie qui s’appropria les richesses nationales. L’ivresse de l’indépendance laissant place très vite à la guerre civile, aux représailles et exécutions sommaires.
Pour les plus d’un million de pieds-noirs rapatriés, cette date devint synonyme de rupture, d’abandon d’une terre qui les a vus naître et grandir.
Et entre les deux, il y eut tous ces Algériens, ces Français, ces vies innocentes, victimes de la guerre et de tous ses excès.
Ces Algériens, morts parce qu’ils voulaient vivre libres : 500 000 civils ou combattants ont péri. Sans oublier les Harkis auxquels la France a tourné le dos.
Il y eut ces jeunes appelés du contingent – 2 millions – projetés dans une guerre qui ne disait pas son nom mais qui en contenait pourtant toutes les souffrances et les horreurs : 25 000 ont été tués dont celui que nous commémorons ici tous les ans Claude CHARTAGNAC.
La guerre d’Algérie, ce sont toutes ces mémoires multiples et antagonistes qu’il nous faut comprendre dans leur complexité.
Aujourd’hui, en prenant part à cette commémoration, nous honorons toutes les douleurs et nous reconnaissons toutes les souffrances liées à cette guerre. Nous n’oublions aucune des victimes.
Aujourd’hui, notre présence traduit aussi notre devoir de mémoire, essentiel à notre conscience collective et citoyenne. Car, si la date du 19 mars 1962 marque la fin officielle de la guerre, elle ne panse pas les blessures. Encore aujourd’hui on peut avoir le sentiment que la « tragédie algérienne » continue dans les têtes, les cœurs, les mémoires.
C’est que, pendant trop longtemps, cette histoire n’a existé que dans l’histoire privée, racontée « chacun de son côté », conduisant à ce que l’historien Benjamin Stora appelle une « communautarisation de la mémoire ».
Les pieds-noirs, dont personne ne voulait connaître l’histoire, entretenaient leur propre récit, tout en subissant la vision stéréotypée de colonisateurs alors que la plupart d’entre eux étaient de condition modeste. Les appelés du contingent ayant combattu sur place revenaient dans un pays où, pressé de passer à autre chose, on resta sourd à leur récit traumatique. Les harkis, parqués dans des camps d’internement, étaient contraints au silence, Français de seconde zone et jetés hors du vent de l’histoire des deux côtés de la Méditerranée. L’immigration algérienne vivant en France qui, durant des dizaines d’années, n’a pas eu voix au chapitre.
Nous devons cesser de porter le poids de la culpabilité et du silence, pour réconcilier les parcours individuels dans notre histoire commune.
Ne pas assumer notre histoire engendre la menace que se développent des mémoires dangereuses qui finissent par fabriquer des identités meurtries. Souvenons-nous de ce que dit l’historien Pierre Nora, spécialiste du sentiment national : « L’histoire rassemble, la mémoire divise ».
La France a avancé sur ce terrain. Dans la foulée du rapport de l’historien Benjamin Stora, le président de la République a reconnu la responsabilité de l’État français dans la disparition et l’assassinat du mathématicien communiste Maurice Audin et de l’avocat algérien Ali Boumendjel. La déclassification en cours des archives portant sur la guerre d’Algérie s’inscrit également dans ce mouvement.
Je finirai par ces mots prononcés par François Hollande, président de la République lors de la première commémoration nationale du 19 mars : « Alimenter la guerre des mémoires, c’est rester prisonnier du passé ; faire la paix des mémoires, c’est regarder l’avenir ».
Ce 19 mars 1962, les accords d’Évian scellent la fin officielle des combats. En commémorant cet accord, nous honorons la mémoire de Claude CHARTAGNAC et de toutes celles et tous ceux, civils et militaires, Français et Algériens, qui en furent les victimes.
En commémorant cet accord, nous regardons en face notre histoire et sa vérité, aussi douloureuse soit-elle pour notre pays et notre conscience, mais surtout pour vivre en paix et en fraternité demain.
Vive la République. Vive la France. Vive la Paix.
Jean-Gérard DIDIERRE
La Croisille-sur-Briance le 19 mars 2023
Feu d’artifice et culture
Marie Chassaing et 1 autre personne
Fin des travaux au Barnagaud
FIN DES TRAVAUX D’ENFOUISSEMENT DES RESEAUX AU BARNAGAUD AVANT LE REINEIX ET CHASSAGNAS A LA CROISILLE-SUR-BRIANCE.
Réalisés de juin 2022 à janvier 2023, les travaux d’enfouissement dirigés par le Syndicat Energies Haute-Vienne ont permis la mise en souterrain d’environ 650 mètres de réseaux aériens d’électricité basse tension et autant de réseaux de télécommunications dans au Barnagaud à La Croisille-sur-Briance.
Il s’agit d’une opération esthétique pour le village qui se débarrasse de ses toiles d’araignée.
Mais c’est aussi la garantie d’un réseau plus fiable, puisque le chantier a permis de moderniser et mettre à l’abri sous terre des « fils nus », les réseaux électriques les plus fragiles et sensibles aux aléas climatiques.
Le chantier a coûté 140 600 € TTC, financé par le SEHV, maître d’ouvrage sur les réseaux électriques. Orange organise le câblage et la dépose des réseaux de télécommunications.
Le SEHV a confié ce chantier à l’entreprise SPIE.
Deux autres chantiers sont prévus sur les réseaux électriques de La Croisille en cette fin d’année et l’an prochain au Reinex et ensuite à Chassagnas.
Chaque année le SEHV mène ainsi une trentaine de chantiers d’enfouissement en Haute-Vienne, à la demande des communes. Ce service public de l’électricité, issu des collectivités de Haute-Vienne permet d’assurer l’équité entre les territoires et de garantir à tous, grâce à la mutualisation des moyens et des compétences, une électricité sûre et des lieux de vie embellis.
Etaient présent à la réception des travaux : André DUBOIS (Vice-Président du SEHV en charge des travaux), Jean-Gérard DIDIERRE (Maire de La Croisille-sur-Briance), Lucien FRACHET Conseiller municipal chargé des travaux, Rémi BUISSON (chargé d’affaire au SEHV), Frédéric CHENAVAL et Hugo MAGNIER (entreprise La Spie)
Stéphanie ROBARD (Orange)
Mathilde Lage sera à la journée du livre aussi
L’auteure jeunesse sera présente à la Journée gargantuesque à La Croisille-sur-Briance le samedi 24 mai.
Vincent Brousse à la journée du livre de La Croisille
L’historien Vincent Brousse sera à la Journée gargantuesque pour présenter un ouvrage inédit à propos du célèbre bandit Burgou aux Éditions Mégalithes. 24 juin.à La Croisille
Un deuxieme coeur pour La Croisille
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