Commune de La Croisille-sur-Briance

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1er tour résultats La Croisille-sur-Braince

RESULTATS DU 1er TOUR DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES A LA CROISILLE-SUR-BRIANCE

Inscrits   515
Votants   424
Exprimés  421
Blancs 1
Nuls 2
Nombre de voix

Nathalie ARTHAUD :               3

Fabien ROUSSEL :                    14

Emmanuel MACRON :             93

Jean LASALLE :                       43

Marine LE PEN :                      95

Eric ZEMOUR :                         34

Jean-Luc MELENCHON :       80

Anne HIDALGO :                       18

Yannick JADOT :                         14

Valérie PECRESSE                      13

Philippe POUTOU :                     2

Nicolas DUPONT-AIGNAN   :   12

Honneur au gendarme Munier

FÊTE DE LA LIBERATION : HONNEUR AU GENDARME MUNIER !!! 

Le comité de pilotage de la Fête de la Libération de La Croisille qui s’est réuni ce jeudi soir à la mairie était tourné vers un ajout d’importance, avec la venue du capitaine de gendarmerie Damien FLORSCH et de l’adjudant-chef CHAZELAT. Il s’agissait de la mise en place d’un hommage au gendarme Frantz MUNIER, dont Anne -Marie MONTAUDON de l’ANACR retraça son fait de résistance à La Croisille au début de la bataille du Mont Gargan avec une automitrailleuse saisie aux allemands avant de trouver la mort dans une embuscade.

Le 8 mai prochain en plus de l’exposition sur la bataille du Mont Gargan, du défilé des voitures militaires d’époque, de la cérémonie officielle au monument aux morts avec les enfants de l’école et la Chorale Ste Claire, du repas et du bal de la libération, de l’inauguration du chemin des maquisards, aura lieu un dépôt de gerbe à la stèle du gendarme Munier en présence d’un peloton de l’école de gendarmerie de Tulle et d’un très haut gradé de la gendarmerie nationale.

 

La fête de la libération du dimanche 8 mai à La Croisille-sur-Briance s’annonce comme un événement majeur de patriotisme surtout par les temps qui courent.

Le bouilleur de cru est là !

LE BOUILLEUR DE CRU EST LÀ !!!
Eric Vergne, distillateur est installé pour une quinzaine de jours depuis début avril.
Tous les ans, le village reçoit cet artisan d’une tradition bien vivante : la fabrication d’eaux-de-vie à base de fruits, vins et marcs.
Son alambic, qui a une contenance de 6 hl est installé place de l’église à La Croisille-sur-Briance, brillant de ses cuivres sous le solei
Eric Vergne est distillateur de père en fils son alambic, à colonnes, avec colonne de rectification, qui fonctionne au feu de bois, et sa cuve en cuivre.
« Tout le monde peut distiller. La seule condition est d’être propriétaire d’arbres fruitiers ou de vignes, explique Eric Vergne . Chaque client a droit à 1 000 degrés, ce qui équivaut, par exemple, à 20 litres de 50 degrés chacun. »
Vous pouvez contacter Eric Vergne au 06 80 ‪40 57 60‬

La pelle jaune inaugurée

LA PELLE JAUNNE A ETE INAUGUREE

On se pressait ce premier vendredi 1er avril à l’inauguration de « La pelle jaune » le nouveau tiers lieu de La Croisille-sur-Briance. 

 Izabelle « la concierge » et Mathilde avec les membres de l’association « des morduEs » avaient le sourire en ouvrant ce nouveau lieu vecteur de dynamisme local situé au cœur du village.

 C’est une renaissance pour l’ancien restaurant de Chez Kevin, qui est le fruit d’un travail collectif et est devenu un lieu orienté vers la création, l’animation, le coworking (en français travailler ensemble) la restauration etc… 

L’endroit est aussi conçu comme un espace physique de rencontres et de compétences variées pour des personnes qui n’avaient pas forcément vocation à se croiser.

 La matinée commença, après le mot d’accueil d ’Izabelle, par une déambulation en petit groupes pour découvrir l’endroit et s’approprier le lieu tout en cherchant l’origine du nom de La Pelle Jaune.

 Parmi les très nombreuses personnes présentes, on notait la présence de deux conseillers départementaux, Stéphane Destrumeau et Jaqueline Lhomme-Léoment, des maires et des adjoints de La Croisille-sur-Briance et de Saint-Vitte-sur-Briance. 

 À midi la grande salle du restaurant fut rapidement remplie pour ce premier repas de la nouvelle ère.

 En outre, il est à noter qu’il y aura entre autres tous les samedis soir à 19h00 des concerts, et des soirées à thèmes et jeux tous les vendredis soir à 18h00.

 Le tiers lieu est un terme qui vient de l’anglais « third place » et dont le concept se répand en France depuis deux ans maintenant très rapidement.

 Contact et réservations : La Pelle Jaune ‪06 19 94 71 19

 

Le tiers lieu « La pelle jaune » ouverture ce vendredi 1er avril

L’OUVERTURE DU TIERS LIEU « LA PELLE JAUNE  » C’EST DEMAIN VENDREDI 1er AVRIL .
Cet espace de ressource et de vie collective ouvre ses portes à La Croisille-sur-Briance (87) 3 rue d’Offendorf, autour d’une bistronomie associative, d’une guinguette culturelle, d’espaces de travail partagé et de différentes activités créatives.
Un lieu de vie pour l’élaboration de projets artistiques et écologiques, l’animation d’ateliers, de stages et l’organisation d’événements poétiques et conviviaux.
La Pelle jaune, une idée à creuser…

La belle saison se prépare

LE SERVICE MUNICIPAL PREPARE LA BELLE SAISON
Ludovic et Stéphane du service municipal de La Croisille-su-Briance, sont en ce moment en pleine période d’effervescence liée à la saison de la plantation des espaces floraux.
C’était le cas pour le nouvel espace fleuri de la commune, souhaité par Isabelle Bourliataud à côté de l’église.
Chacun sait qu’après un terrain bien préparé et propre il n’y a plus qu’à semer les graines de fleurs fournies par la fédération de la chasse 87 et celles achetées par la mairie …..Et attendre maintenant que cela pousse non sans participer à l’entretien d’arrosage si nécessaire.

Jerome Leroy sera bien là

La journée gargantuesque de La Croisille  avec Jérôme Leroy, Les derniers jours des fauves, La Manufacture de livres (Il sera à la Journée gargantuesque!)
« Il y a du fauve dans cette forêt », lisait-on en 1881 dans l’abrégé du Dictionnaire de Littré. Ce que nous confirme Jérôme Leroy dans son nouveau captivant roman noir, c’est qu’il y a du fauve dans toute campagne électorale, a fortiori dans une campagne présidentielle. Il renoue avec les thèmes politiques de ses précédents romans parus dans la Série noire de Gallimard, sans oublier d’autres qui lui sont également chers (l’effondrement, le désir de partir ailleurs fonder une communauté utopique, la poésie, l’idéalisation du plateau de Millevaches en Limousin, les amours fondateurs de l’adolescence, les clefs autobiographiques…), que l’on retrouvait dans l’excellent Vivonne paru à La Table Ronde en 2021. S’y invite la pandémie qui a fait évoluer l’Etat vers un certain autoritarisme. L’équation est simple : la présidente de la République Nathalie Séchard se sentant « empêchée » de se représenter, deux de ses ministres entrent en lice, Guillaume Manerville, plus à gauche, Patrick Beauséant, un « vieux de la vieille » qui flirte avec l’extrême-droite – dont la vraie candidate est cependant Agnès Dorgelle, la présidente du Bloc Patriotique . Au milieu de cette toile d’araignée parfois fatale, Clio, vingt ans, normalienne brillante, tentée par l’ultra-gauche, fréquentant les activistes des « Bonobos effondrés », fille adorée de Manerville et donc son talon d’Achille. L’habile romancier n’a pas son pareil pour décrire la cage aux fauves ou le panier de crabes où tous les (très) sales coups sont permis, où les services secrets se mêlent aux nervis d’extrême-droite, comme à la grande époque du SAC, où la manipulation règne, sous le regard attentif d’une mystérieuse « Association » qui se veut faiseuse de rois. Donc, forcément, ça dessoude. Bien entendu, on fait le lien, depuis qu’on lit Leroy, avec le néo-polar initié par Jean-Patrick Manchette dans les années 70, même si l’on est quarante ans plus tard, même si Leroy cite plutôt ADG. L’eau dans laquelle fut retrouvé « noyé » Robert Boulin ne s’est pas totalement évaporée. En 2020, dans Les nuits rouges (Série noire), Sébastien Raizer avait raconté avec force la disparition de la sidérurgie lorraine. Leroy évoque aussi, dans Les derniers jours des fauves, le Nord industriel sinistré et les ravages humains qui s’en suivirent.
Tout dans ce roman est vrai – disons vraisemblable – et Jérôme Leroy s’amuse à créer des personnages ressemblant fortement à des responsables politiques bien connus. Ainsi de la présidente Séchard (« qui baise avec ardeur et bonheur » au début du livre), dont le parcours politique nous est raconté en détails, qui ressemble tant à Emmanuel Macron (mais qui se retire comme Hollande), mariée à un homme beaucoup plus jeune qu’elle, qui lâche parfois : « J’aurais dû rester de gauche » ; « Aider les riches avait pourtant semblé une bonne idée à la présidente Séchard [elle avait pensé] que ça ruissellerait à un moment ou un autre. » Et puis, il y a de l’Achille Peretti chez Beauséant. L’écrivain sait en plus enrichir son livre d’histoires d’amour émouvantes et tragiques, celle de Clio et Lucien Valentin, celle, surtout, de Manerville, de Pauline et de Joseph – devenu plus tard le « Capitaine », l’ange gardien de Clio, qui choisit le nom de ses planques en fonction de ses goûts littéraires. Une passion romantique venue de l’enfance, qui se prolonge au-delà de la mort.
Dans ce roman dense, haletant, bien écrit, référencé sans peser, l’auteur évoque aussi les désirs de communautés alternatives, qu’elles soient sécuritaires comme Alphaville, sans doute ainsi nommée en référence au film de Godard dans lequel Lemmy Caution affronte le professeur von Braun dans une cité déshumanisée ; ou comme ces « interstices de la Matrice » comme le Plateau de Millevaches, où certains rêvent de vivre autrement à l’écart de la « société démente ». C’est d’ailleurs un goût pour le Limousin que le natif de Rouen vivant dans le Nord ne cesse de développer à travers ses ouvrages, faisant de lui désormais l’un des « écrivains du Plateau » comme le sont chacun à sa manière Bergounioux, Michon, Millet et quelques autres.
C’est ainsi que Leroy est grand.
Laurent Bourdelas