Étant donné le succès de la première édition qui a eu lieu l’année dernière, c’est autour de la Présidente du Comité des Fêtes Nathalie BARA, de David BARTHOUD et du Maire de La Croisille que les rois de La mobylette en Folie (KIKI, MÉMÉ, PETIT JEAN, JOHNNY et Jean-CLaude MOUTTE) se sont réunis pour préparer, cette fois-ci sur deux jours, cette seconde édition de la Mob dans tous ses états qui aurait lieu le samedi 20 et le dimanche 21 mai à La Croisille-sur-Briance.
Une bourse aux pièces détachées sera mise en place, ainsi qu’une exposition de modèles historiques, motos et cyclos, pendant les deux journées à la salle polyvalente de La Croisille. Sont également prévus des baptêmes en side-car, le samedi, proposés par les Reds des Bills, et une restauration sur place le midi.
Le lendemain, dimanche, vers 10h, sera donné le départ d’une balade en Solex, Brèles (vieilles mobylettes) ou Oignons (vieilles bécanes ou pétachons) sur un circuit de 18 kilomètres autour de La Croisille, tandis que l’après-midi, à 13h30, aura lieu le départ d’une grande rando de 70 kilomètres qui passera par St Méard, Glanges, St Paul, Roziers, Linards pour enfin revenir sur La Croisille. Les nombreux amoureux de la Mobylette et du Solex emprunteront également ce parcours avec leurs « bicyclettes à moteurs » qui furent les icônes de toute une génération.
Gageons qu’il y ait beaucoup de monde pour ce festival des deux roues dont le succès des rencontres d’amoureux de la « mob » ne se dément pas, et qui existe déjà depuis longtemps dans d’autres régions de France et même d’Europe.
En attendant, si vous en possédez, n’hésitez pas à ressortir et à remettre en état ces drôles d’engins qui ont été la providence des étudiants et des ouvriers pendant plus de 40 ans. 

Contacts, Journée de la Mob et du Solex : 09 79 32 36 O5 ou 06 80 27 82 90.

Comme prévu, après la période de vidange et de mise à sec du plan d’eau de Noilhas à La Croisille-sur-Briance, c’est une période de gros travaux de plus de 2 mois qui s’annonce , ce qui occasionnera entre autre la fermeture à la circulation de la route qui longe l’étang.
La réunion de chantier de lancement et de cadrage des travaux vient de se tenir en présence de Mrs FAUCHER et LEMASSON de l’entreprise de TP MASSY du cabinet d’environnement GEONAT, avec Mme ROUSSY et M NARDOT, en présence de M BARTHOUT du service technique de la commune et de son Maire.
Durant la période des travaux la circulation sera interdite sur la route qui longe le plan d’eau et le chantier débutera le lundi 27 Mars par le curage du bassin de décantation et l’export de ses boues.
Ensuite sera creusé le tracé du petit ruisseau vers celui du perche l’oiseau celui-ci suivant le fossé des anciens bassins actuellement visible en passant dans sa partie gauche.
Celui du perche l’oiseau suivra, dont la passerelle existante sera supprimée et l’ouvrage de répartition des 2 ruisseaux sera positionné au niveau du coude vers l’étang, celui-ci sera utilisé comme base pour la mise en place d’une nouvelle passerelle, au-dessus de la grille pour continuer la dérivation à ciel ouvert un merlon sera créé dans l’étang pour assurer la séparation avec le ruisseau.
Les derniers travaux de l’entreprise MASSY consisteront en la mise en place d’un déversoir de surface ainsi que d’un système d’évacuation des eaux de fond.
A noter que durant toute la durée des travaux les écoulements de l’eau des deux ruisseaux se feront par l’étang.
Et au Maire de rappeler, que dans le cadre de la charte signée avec la mairie,  ce sera ensuite au tour de la Fédération de Pêche 87 d’intervenir pour la mise en place  des aménagements prévus afin d’obtenir le label « Pêche en famille ».
Si les délais sont respectés par tous , l’empoissonnement du plan d’eau pourrait avoir lieu à la fin de l’année.

Profitant de la venue de Michel Deromme, le représentant de l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement au Comité syndical du Pays Monts et Barrages , pour présenter le concours « Villes et Villages Étoilés 2017 » aux Maires et élus du pays,  Alexandre BARA l’adjoint au Maire chargé du dossier de la biodiversité nocturne a lancé, en présence de M le Maire, la candidature de La Croisille-sur-Briance pour concourir et essayer d’obtenir le label « Village étoilé » qui serait le  témoin de l’attention que la municipalité de la Croisille porte à la qualité de la nuit tant pour ses citoyens que pour l’environnement.
Ce concours national connait un succès grandissant  depuis 2009, car aujourd’hui ce sont près de 9000 communes qui éteignent leur éclairage public une grande partie de la nuit comme La Croisille, car en plus de la dimension écologique du respect de la biodiversité nocturne, la pollution lumineuse est sensiblement réduite, ce qui est un confort accru pour les habitants et des économies significatives  réalisées sur la facture d’électricité.
L’autre avantage  de cette action environnementale c’est qu’elle donne l’occasion aux habitants d’admirer un ciel magnifique étoilé et rappelle que préserver la nuit c’est l’affaire de tous.Le point d’orgue cette année sera le samedi 14 octobre où la commune participera comme l’an dernier à l’opération nationale « le jour de la nuit », Alexandre BARA rencontrera  prochainement Cyril HERRY  pour mettre en place un programme de lecture et balade contée sur la nuit sur un modèle qui avait bien marché l’an dernier.
Ceci afin de multiplier les actions de pédagogie  des différents enjeux de la qualité de la nuit , car la nuit c’est la moitié de la vie !

Organisée par Aija, Caroline et Céline , cette  journée d’ateliers créatifs et d’ exposition artistique fut une animation culturelle internationale  très surprenante , comme on n’en avait plus vu depuis très longtemps à La Croisille-sur-Briance.
Elle l’était par la qualité des œuvres rassemblées ; elle l’était plus encore en raison de la présence des enfants, par les rencontres qu’elle a suscitées entre les générations et surtout par la présence de tous nos artistes locaux, que l’on n’a pas l’habitude de faire voisiner : Isabelle Breux avec ses pastels , ses portraits d’animaux et ses décors floraux, Edith Grietjes avec sa compilation de décors et de tableaux réalisés pour l’association théâtrale crouzillaude « Bidule », John Green avec ses aquarelles, paysages et portraits, Yvette Besse et ses tableaux de paysages, Janis Sutton également avec des aquarelles et des portraits, Caroline et Manuel  Faure : tableau,  photos et petites aquarelles, Françoise Bossy et ses originales peintures  des escargots, Nadine Correddu avec ses enluminures et son atelier d’écriture à la plume, William Waddington et sa peinture pointilliste, Jenny Braelkman : Démonstration   de travail sur le feutre et création avec de la laine bientôt rejointe par le groupe du mardi des « Tricoteuses au grand cœur » .
Et tout ces artistes de La Croisille sont américains, hollandais, lettons, anglais, irlandais, luxembourgeois et bien entendu français.
Les nombreux visiteurs ont effectué une très agréable déambulation, en cette veille de printemps, dans cette expo rythmée par les paysages horticoles à butiner d’aija Schmitt  qui montre combien ces havres de couleurs  et parcelles d’éternité ont toujours occupé une place particulière dans la représentation artistique.

Il y a plus de 50 ans commençait ce que les autorités Françaises d’alors ont d’abord appelé «  la pacification » puis les « événements d’Algérie ».
 Une terminologie qui confinait à une entreprise de déréalisation de la part des gouvernements de l’époque, pouvoirs faut-il le rappeler qui oscillaient entre le déni et la censure.
 Il y avait sûrement la volonté de cacher à nos concitoyens l’effroi d’une guerre sans nom qui, tout le monde peut aujourd’hui en être d’accord, fut une véritable guerre avec son lot de terreur et d’injustice.
En commémorant la date du 19 mars 1962, date correspondant à l’arrêt officiel des combats, cela nous permet de rendre hommage, ici tous les ans aux victimes de la guerre d’Algérie et plus spécialement à La Croisille à Claude CHARTAGNAC.
Cette date du 19 Mars a été choisie en plein accord avec la FNACA, afin que ces anciens combattants puissent être présents aujourd’hui.
Car en effet, c’est le lundi 19 mars à midi, après huit ans d’une guerre, qui comme je le disais précédemment, n’a jamais voulu dire son nom, que cessaient officiellement les combats sur le terrain entre les troupes françaises et les combattants de l’année de libération nationale de l’ALGERIE.
Cet événement historique fut accueilli avec soulagement par la très grande majorité de nos compatriotes.
Le 19 mars est une date lourde de sens synonyme de cessez le feu, mais il ne s’agit en aucun cas d’occulter les souffrances de ceux, qui au-delà du 19 mars ont été les ultimes victimes d’un conflit sanglant.
 Cette date marque la fin officielle de l’engagement de l’armée ordonnée par les autorités légitimes de la République.
C’est le gouvernement français du Général De Gaulle qui a pris la responsabilité de tirer les conséquences de l’effondrement, pour certains, d’un espoir, pour d’autres, d’un carcan d’oppression qui fut pendant un siècle la présence Française en Algérie.
Pour tous ceux qui furent brisés, pour les blessés, pour les familles de victimes, cette date est celle du début d’un renouveau, d’un retour très progressif à la paix civile
 Elle trouve sa légitimité dans le résultat du référendum du 8 avril 1962 où 90 % des votants ratifièrent les accords d’Evian.
Nous rendons hommage à l’ensemble des morts de cette guerre, à l’ensemble des engagements des uns et des autres, quels que furent leur camp et le moment de leur décès.
Cette commémoration permet à tous ceux qui ont connu cette période comme à ceux qui n’étaient pas nés, de rappeler que des jeunes sont partis, certains sans se poser de questions, d’autres la peur au ventre, et que ceux qui en sont revenus avaient souvent perdu une part de leur insouciance.
 Car la guerre d’Algérie est une période complexe de notre histoire, qui pendant longtemps fut occultée de l’enseignement déclenchant des prises de positions irrationnelles.
 Il est donc naturel de rendre hommage à ceux qui, appelés sous nos couleurs et au nom du gouvernement de la République, sont partis au combat.
Ils étaient soldats du contingent, ont obéi parfois à des ordres indignes et en sont revenus meurtris et parfois traumatisés.
 Commémorer le 19 mars ne signifie pas oublier, ceux qui au-delà de cette date ont eu à souffrir des représailles ou des crimes de masse perpétrés à leur encontre.
 Bien au contraire cette date marque un consensus dans le désir de paix de toutes les parties impliquées dans le conflit. Cette promesse eut son lot d’échecs terribles, dans les semaines qui suivirent les accords d’Evian mais rien ne pouvait enrayer le processus inéluctable de la décolonisation en Algérie à partir de cette date.
L’admettre ce n’est pas prendre parti, ce n’est pas faire jouer de manière dangereuse la « concurrence des mémoires » évoquée par certains ;  non c’est au contraire célébrer une volonté de paix qui fut la base de la réconciliation entre nos deux nations.
La commémoration renforce les liens entre les générations, elle est propice à l’édification des consciences.
Il est en effet toujours nécessaire de faire valoir avec objectivité les réalités de notre histoire parfois tumultueuse. Agir ainsi permet d’éviter que de l’incompréhension du passé naisse l’incompréhension du présent.
Au-delà des anciens combattants, la date du 19 mars 1962 appartient à notre histoire commune, toute emplie des parcours et des identités de chacun d’entre nous ici à  La Croisille et de chacun de nos concitoyens.

 Je vous remercie de votre attention.

                                                                      Jean-Gérard Didierre

                                                                  La Croisille le 19 Mars 2017