Un nouvel enfant de La CROISILLE vient de nous quitter. Henri PICHAUD  né à Sussac le 31 Mars 1922 et habitant du Poumeau.

Il ne s’agit pas de n’importe quel enfant de la commune. Il est de ceux qui en sont  l’honneur et je suis fier de pouvoir lui rendre hommage au nom du Conseil municipal.

Henri PICHAUD  a fait partie de celles et ceux qui ont combattu au nom de la liberté, et c’est grâce à des hommes et des femmes comme lui, différents par leurs origines, leurs histoires, leurs parcours, mais réunis par un idéal commun celui de la résistance, que nous vivons en paix aujourd’hui.

Ce n’est pas seulement sa mort qui doit parler mais aussi sa vie.

L’exemple d’Henri PICHAUD doit toujours nous faire garder à l’esprit que le renoncement aux valeurs de la République peut conduire au pire.

Je n’ai pas connu Henri PICHAUD de façon intime, aussi je limiterai mon propos aux quelques images que je garde de lui à la suite de nos peu nombreuses rencontres.

Je retiens cette main franche et fraternelle qu’il me tendait les jours de commémoration de la bataille du Mont -Gargan et hier dimanche 22 juillet 2018 elle m’a manquée.

Mais je garde surtout de lui son regard, deux petits yeux pétillants de gentillesse et de malice et avant que la maladie ne vienne, une âme d’enfant sur un corps ayant vécu, une fraicheur inaltérable malgré les ans, une jovialité refusant de s’effacer devant le temps qui passe et un rire tapi au fond de chaque ride.

Il est des hommes qui laissent une trace dans les mémoires par ce qu’ils disent, d’autres par ce qu’ils font, d’autres encore par ce qu’ils sont, Henri PICHAUD  était de ceux là.

Bien-entendu pour sa famille et nous tous, sa mort qui vient de le cueillir au soir d’une vie de labeur est douloureuse sachant que le poids des années a usé son corps et l’a progressivement fatigué de vivre.

Mais c’est aussi, afin que le temps ne fane pas trop vite l’image d’Henri PICHAUD dans nos mémoires, l’heure d’une justice, celle de lui témoigner ici devant ce monument aux morts où il est si souvent venu, notre douleur, notre affection et notre inaltérable reconnaissance.

Adieu Henri PICHAUD,  que notre gratitude vous suive dans votre éternité et que ma voix qui porte celle des autres ce matin, vous accompagne à jamais pour vous parler de nous et de La CROISILLE-SUR-BRIANCE.

Jean-Gérard Didierre.

Le 23 Juillet 2018

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Ce matin j’ai comme tous les ans déposé une gerbe au nom du Conseil Municipal de LA CROISILLE-SUR-BRIANCE à la cérémonie annuelle commémorant les combats du MONT GARGAN qui ont débutés sur notre commune.

C’est à La Croisille chez Mamie Jo qu’a été retransmise la finale du mondial de foot 2018. Le bar de chez Juana avait un air de fan-zone ce dimanche 15 juillet car beaucoup de crouzillauds sont sortis de chez eux pour aller soutenir, en famille ou entre amis, Mbappé, Griezmann, Pokba, Pavard ou N’Golo Kanté pour la finale de la Coupe du monde 2018 face à la Croatie.
Le tout dans une ambiance super sympathique face au match rétro projeté pour l’occasion. Les gens sont maquillés ou déguisés aux couleurs de la France. Tous tournés vers l’écran, ils sont concentrés dans une sorte de thérapie collective qui s’est jouée dans ce moment-là et de liesse collective où les bleus ont contribué au « bonheur national brut » malgré les frontières de classes et de territoires.
Au bar bières et plaisirs, les clients ont chanté a la fin comme s’ils étaient au stade.
Le public de la Croisille est plutôt mixte, des jeunes, des adultes et beaucoup de familles. Les enfants jouent sur la place tandis que les parents suivent la rencontre à l’intérieur.
Et, dès l’explosion de joie du coup de sifflet final, le Maire qui était de la fête s’est dépêché d’aller faire sonner les cloches de l’église pour annoncer la bonne nouvelle au village, et lancer le signal de la fête qui dura tard dans la nuit.

En s’attaquant principalement aux arbres et aux toitures des environs, la tempête de ce 4 juillet a épargné grand nombre de nos fleurs et de nos potagers. En revanche, la canicule leur en a fait voir. Légumes et fleurs piquent du nez sous le soleil, d’où l’importance de les arroser en toute fin de journée ou tôt le matin, afin de préserver leur vigueur.
Le jury communal du concours « Maisons et fermes fleuries » a ainsi pu rendre visite aux habitants de la Croisille-sur-Briance qui s’étaient inscrits. Ce concours comprend différentes catégories, dont : « maison avec jardin visible de la rue », « décor floral installé sur la voie publique », « balcon ou terrasse », ou encore « potager fleuri ». De belles surprises attendaient le jury, comme chaque année, tant au niveau de la profusion que du soin apporté à l’agencement des végétaux entre eux, à l’harmonie des couleurs ou à l’apport d’éléments décoratifs extérieurs. L’imagination et la délicatesse étaient au rendez-vous, mais aussi tout simplement l’amour prodigué à un environnement précieux et fragile, qui exige les meilleurs soins.
Ce lundi 16 juillet, un second jury, départemental celui-ci, viendra prendre connaissance des choix du premier.

https://www.lacroisillesurbriance.fr/4936-2/

Ce vendredi en soirée l’école communale de la Croisille -sur-Briance a vécu le cocktail de départ de la directrice Marie GARAT et l’arrivée d’Angélique WANY qui va lui succéder .
Cette sympathique manifestation fut une agréable soirée en l’honneur de l’institutrice qui part pour une nouvelle aventure professionnelle sur Limoges et qui a eu énormément de difficulté à cacher son émotion car cela faisait 14 ans qu’elle était enseignante au sein de l’école.
Après que M. le Maire eut excusé M. l’inspecteur de l’académie, il fit part à l’assistance du message que celui-ci lui avait confié où il commençait par dire «  Qu’a La Croisille-sur-Briance, la compétence scolaire est très bien partagée entre l’éducation nationale et la commune » et concernant Marie GARAT « Elle incarne l’enseignement du XXIème siècle , capable d’adaptabilité  sans perdre de vue les missions premières de l’école : l’accueil, la continuité, la lisibilité de l’action inscrite dans son territoire et la réussite de tous les élèves dans des contextes et avec des projets de vie des familles hétérogènes ».
Le maire Jean-Gérard DIDIERRE continua son propos en rappelant son ressenti sur les dix dernières années passées à travailler ensemble et son sentiment que bien plus qu’un métier Me GARAT y a accompli une mission pour accompagner les enfants sur le chemin du savoir, de la culture, et de la citoyenneté.
Il cita Victor HUGO qui disait «  Les maîtres d’école sont des jardiniers en intelligence humaine, » et rappela les moments forts que furent pour lui, le fait d’avoir ensemble donné le nom de Georges GUINGOUIN à l’école  le jour de l’inauguration, d’entendre les enfants chanter le chant des marais des déportés du camp de concentration de Ravensbrück, et de voir venir se joindre à eux Thérèse MENOT déportée à 20 ans et rescapée de ce camp de la mort.
Le Maire salua la présence bien-entendu de la nouvelle directrice Angélique WANY et celle de l’institutrice Ophélie LESTIENNES et leur dédia ce texte de Christian SIGNOL « Votre travail consiste à propager les valeurs républicaines  jusque dans les plus petits  villages  avec une vocation : éduquer nos enfants ».
Lors de cette petite  fête organisée pour son départ, elle a reçu des fleurs, et un cadeau clin d’œil à sa passion pour les châteaux . Très émue et touchée par ces marques de sympathie, Marie GARAT a remercié  les élus présents, le personnel municipal, les intervenants des TAP, les dden enfin tout le monde présent pour cet au revoir si chaleureux.