SITUATION DE L ECOLE CE 5 DECEMBRE
SITUATION A L’ECOLE COMMUNALE DE LA CROISILLE AU 5 DECEMBRE 2019
Pour les enfants de CE1-CE2, la classe sera maintenue.
Pour les enfants de CM1-CM2, l’enseignante a notifié son droit de grève.
La Mairie assurera ses services de Garderie, de Cantine et les TAP ( ateliers périscolaire municipaux) seront maintenus.
Jean-Gérard Didierre
La biennale des arts créatifs
Comme tous les deux ans à la Croisille, tout ce qui compte d’artistes et de créateurs avertis ou en herbe, était au rendez-vous de l’expo vente d’arts créatifs de Croisille-Récré-Art-Tion.
C’était, pour les nombreux visiteurs, un tour d’horizon artistique aussi surprenant qu’éclectique, dont les talents s’affirment au fil des ans, et aussi l’occasion de trouver des cadeaux de noël originaux.
Les stands allaient de la vannerie à l’enluminure, de la mosaïque à la broderie, du tricot à la bijouterie fantaisie, de la carte de veux aux gourmandises et bien d’autres encore… de quoi remplir la hotte du père noël de tout un chacun.
Bravo à toute l’équipe de Croisille Récré Art Tion pour cette belle journée
Bernard Rual mène le bal

Jean-Gérard Didierre le Maire de La commune est venue accueillir comme il se doit son collègue et ami Bernard Rual le maire de Chamberet, la commune voisine de la Corrèze mais là aujourd’hui comme accordéoniste avec son groupe.
Au top départ de l’orchestre de Bernard Rual , les couples investissent la piste parquetée pour un premier Paso Doble. Ports altiers, démarches élégantes, le plaisir se lit sur les visages réjouis.
Aujourd’hui, on vient seul, entre amis ou en couple. Beaucoup se connaissent, se saluent, échangent quelques rires. L’assistance est plutôt féminine, les hommes hésitent, au bord de la piste, à la recherche de la partenaire qu’ils feront valser. 15 h30, tango, chacha, foxtrot, valses ou slows langoureux s’enchaînent, la chaleur monte et les rafraîchissements tournent au bar, sur la piste, les couples d’un jour ou de toujours s’entrecroisent sans se choquer. La mécanique complexe des étreintes musicales doit beaucoup à l’expérience.
16 h30. Le goûter, sonne la pause. Les pâtisseries du club font l’unanimité tandis que les musiciens reprennent compositions et reprises. D’un seul élan, les danseurs improvisent un Madison.
Ce dimanche après-midi malgré le mauvais temps ils seront finalement ……. à swinguer ou valser avec l’énergie de leur 20 ans. Claude et sa femme de Tulle, Jacquotte de Clergoux, Martine et PAT de Chaumeil, Rémy de St-Augustin, Marie-France et Jeannot et bien d’autres fans de ce Corrézien Bernard RUAL et coutumiers de tous ces bals.
Finalement les seniors auront virevolté avec légèreté jusqu’à 19 h.
Michelle & Peter BUSH are french !

La cérémonie s’est déroulée en présence des familles concernées, pour les 101 ressortissants étrangers qui se sont vu remettre leur décret de naturalisation ainsi qu’un livret d’accueil dans la citoyenneté française rappelant les droits et devoirs des citoyens français.
Un accueil à la fois solennel et convivial a été réservé à ces nouveaux ressortissants français.
Cette cérémonie marque l’accession à la nationalité française et symbolise leur appartenance à une nouvelle communauté.
Le repas des ainés

Cette année Madame la députée Sophie BEAUDOIN-HUBIERE, a honoré de sa présence la journée et on notait au repas la présence des 130 participants.
Toutes et tous ont passé un trés bon après-midi avec Joe d’Alain and co qui ont animé tout le repas avec une ambiance cabaret en chantant en direct et en imitant les interprètes des années 60 et 70 de Sylvie Vartan et Edith Piaf à Michelle Torr et Dalida ou encore de Dick Rivers et Eddy Mitchell à Gilbert Bécaud et Charles Aznavour, Micchel Jonaz et bien d’autres encore dont un final avec Serge Lama et Michel Sardou.
Cette année encore, la mairie a fait les choses très bien et mis les petits plats dans les grands en proposant un menu gastronomique réalisé par Olivier Lavaure qui a régalé les papilles des seniors avec un menu alliant terre et mer.
Mais plus que ce succulent repas autour duquel, comme tout le monde se connaît, on se donne des nouvelles des familles respectives, on parle du temps qu’il fait ou qu’il fera, mais aussi de celui qui passe, trop vite… Ce moment, c’est le plaisir d’être ensemble, le plaisir d’échanger ; c’est autant de discussions qui s’entrechoquent et s’envolent dans le brouhaha.
Une ambiance faite de souvenirs communs et avec le verbe haut.
Commémoration du 11 novembre
Organisé comme tous les ans par le Maire et le conseil municipal avec les enseignantes de l’école communale Georges Guingouin et la nombreuse communauté Britannique de La Croisille, dont c’était le poppy day ( jour du coquelicot), la commune a montré le visage d’une collectivité soudée rendant hommage au sacrifice des 103 crouzillauds morts au combat.
Après que la cérémonie ait démarré avec la musique de La Madelon, ce fut le dépôt de gerbes des élèves de l’école communale, de la communauté Britannique et de la mairie de La Croisille.
La lecture par la directrice de l’école des 103 enfants de La Croisille « morts pour la France », puis la minute de silence avec la sonnerie aux morts qui devient une forme laïcisé de prière autour des disparus de cette guerre.
C’est ensuite Clémence et Manon une élève de CM1 qui lurent le message des anciens combattants comme un passage de relais intergénérationnel.
Cette année le message du Maire à ses habitants fut tourné autour du thème de la paix (voir son discours ci-dessous).
Et après l’hymne anglais, les élèves entonnèrent une vibrante marseillaise avec les trois couplets .
Pour clôturer la cérémonie Bernard Boussely et Lucien Frachet reçurent des mains du Maire leurs diplômes de porte-drapeaux pour 12 ans de bons services
Et tous les participants se retrouvèrent à la salle des fêtes pour le vin d’honneur de l’amitié et de la paix servi par la municipalité.
« N’y a-t-il pas de meilleur emploi au dévouement d’un peuple que la ruine des autres peuples ?Faut’il que le plus fort rêve perpétuellement de faire peser sur les autres son ombre orgueilleuse, et que les autres perpétuellement s’unissent pour l’abattre ?A ce jeu puéril et sanglant, où les partenaires changent de place tous les siècles, n’y aurait-il jamais de fin, jusqu’à l’épuisement de l’humanité ? »
Formulées en septembre 1914 par Romain Rolland, ces questions expriment le désarroi et tout à la fois une extrême lucidité devant le déclenchement de la grande guerre.
C’était il y a plus de cent ans, à ce moment de l’histoire où le destin de l’Europe bascule.
C’était il y a 105 ans et pourtant ces mots résonnent encore à notre monde contemporain.
Jean Jaurès assassiné, ils étaient alors peu nombreux, comme Romain Rolland, à oser encore plaider pour la paix.
La plupart des soldats pensaient que la guerre ne durerait que quelques semaines, convaincus qu’ils seraient de retour pour Noël.
Ce fut quatre années d’un interminable cauchemar.
10 millions de morts, deux fois plus de blessés ! C’est une génération entière qu’on allait sacrifier comme ici à La Croisille, dont vous avez entendu tout à l’heure les 103 noms de ceux qui moururent pour notre liberté, et rappelons-nous aussi que parmi les survivants, il y eut quelques 6 millions de mutilés.
Jamais une guerre n’avait été si violente. Jamais les civils n’avaient autant souffert, subissant bombardements, famines, exactions, ou se sont retrouvés des réfugiés dans leur propre pays.
C’était la première guerre totale de l’histoire.
On a décrit cent fois le funeste engrenage qui avait conduit l’Europe au chaos.
Mais on a beau décrire les mécanismes à l’œuvre, il reste difficile de comprendre vraiment comment l’Europe a pu se jeter avec une telle démesure dans l’autodestruction.
Souvenons-nous que 1 400 000 français et un million d’anglais et d’irlandais qui s’étaient opposés aux Allemands dans les tranchées manquaient malheureusement à l’appel.
Rien que dans le carnage de la bataille de la Somme 20 000 soldats Britanniques furent tués durant la seule journée du 1erJuillet 1916.
D’avril à octobre 1917, il y a 102 ans, Le chemin des dames vit un échec sanglant où l’armée française ne fut pas la seule à se sacrifier.
Aux prix de lourdes pertes, les Canadiens menèrent l’offensive à Viny, les Britanniques à Passchendaele, tandis que les italiens furent vaincus à Caporetto,
Cela doit nous inviter à redoubler de vigilance.
Car se souvenir, c’est aussi préparer l’avenir et tirer les leçons du passé.
Le souvenir de la grande guerre doit imprimer, dans nos consciences d’aujourd’hui, la volonté que ne se reproduise pas demain un enchainement des nationalismes qui conduirait au chaos.
Car tout peut aller très vite. Les poilus qui revenaient des tranchées s’étaient juré que c’était bien « la der des der ».
Et pourtant, vingt ans après la même tragédie recommençait, plus intense encore.
Même quand les menaces de conflit armé sont lointaines, nous ne devons pas oublier que la paix est fragile.
La paix se mérite et se protège en permanence.
C’est à chacun d’entre nous de veiller à ce que les bruits de bottes restent enterrés dans les limbes de l’histoire.
Témoins lointains de ce conflit mais acteurs de notre temps, soyons les garants d’une paix durable sur notre continent.
Restons vigilants et transmettons notre histoire.
Vive la Paix.
Vive la République.
Vive la France.
Jean-Gérard Didierre
11 novembre 2019 à La Croisille
Le monument aux morts restauré pour le 11 novembre

La réfection des joints ainsi que les reprises au mortier colle des éléments dégradés ont aussi réalisés.
Enfin le rechampissage des noms et des inscriptions a été fait à la peinture marron pour les noms, car beaucoup plus lisible, et à la peinture or 22 carats pour les autres inscriptions.





