C’est à la lumière des bougies et des lampes de poche que les textes dédiés à la nuit ont été lus le samedi 14 octobre dans le café Chez Mamie Jo, à la Croisille-sur-Briance. Mais pas à cause d’une panne de courant
Le but était bien de générer une ambiance, de jouer avec l’ombre et la lumière, d’inviter le public à s’immerger dans une sorte de bulle afin de favoriser l’impact de chaque texte lu et des pièces musicales qui les ponctuaient. Une bulle ou un petit salon intime, aménagé à l’occasion de cette nouvelle édition du Jour de la Nuit – manifestation nationale à laquelle environ 700 communes ont consacré des événements et des rencontres aux formes multiples.
Les mots de Guy de Maupassant succédèrent ainsi à la musique d’Angelo Badalamenti (compositeur de la plupart des musiques de films de David Lynch), ou encore ceux de Lamartine au piano de Zbigniew Preisner (extrait du film La Double vie de Véronique, de Krzysztof Kieślowski), entre autres musiques et extraits littéraires choisis par les quatre lecteurs en scène : Tia Bush, Claudine Legouffe, Sarah Hoët et Dylan Andrieux.
Organisée par l’écrivain Cyril Herry en partenariat avec la Mairie, cette soirée faisait suite à la conférence donnée par Michel Deromme, de l’ANPCEN, consacrée à la pollution lumineuse et à l’observation du ciel nocturne, le 7 octobre, toujours à La Croisille-sur-Briance .

Afin que les importants travaux de dérivations du ruisseau du perche loiseau sur le plan d’eau de noilhas soient réalisés pour assurer la continuité écologique et la remontée des poissons au moment de la fraie, il était indispensable que des travaux aient lieu en aval du plan d’eau, là où le cours d’eau avait été dérivé et était infranchissable pour les poissons.
Pour ce faire,  il fallait obtenir l’accord des propriétaires de la parcelle concernée, Monsieur et Madame MALONEY, des agriculteurs de la CROISILLE soucieux de respecter la nature, pour réaliser ces travaux de remise dans son lit d’origine du ruisseau.
C’est maintenant chose faite avec la convention qui vient d’être signée entre la Présidente du PETR Monts et Barrages , le Maire de La Croisille et Monsieur et Madame MALONEY.

Le samedi 14 octobre, une soirée littéraire vous est proposée à la Croisille-sur-Briance, dans le cadre de la manifestation nationale « Le Jour de la nuit ». Elle se déroulera au café Chez Mamie Jo et débutera à 21h. L’entrée est ouverte à tous et gratuite.
Un pot d’accueil sera offert par la municipalité.
Quatre lecteurs et lectrices se succéderont pour offrir au public des extraits de romans ou des poèmes en relation avec la nuit : Tia Bush, Dylan Andrieux, Sarah Hoët et Claudine Legouffe. Mis en scène par l’écrivain Cyril Herry, ces moments de lecture seront alternés de courtes pièces sonores. Une exposition de photos réalisées en Islande par Flavie Bonnet sera présentée dans le café à cette occasion.
Durée de l’animation : 35mn.
Cette soirée fera suite à la rencontre du 7 octobre, toujours à la Croisille-sur-Briance,organisée par la municipalité et animée par l’Association Nationale de Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne (ANPCEN) et l’Association pour la Découverte de l’Atmosphère et de l’Espace (ADAES).
Ces animations s’inscrivent dans le cadre de la fête de la science et dans un ensemble d’actions menées tout le long de l’année par La Croisille en vue de protéger et de mettre en valeur l’environnement, sous toutes ses formes.

Afin d’assurer au mieux la sécurité du bourg de LA CROISILLE-SUR-BRIANCE en matière de lutte contre l’incendie, la Mairie, en partenariat avec le service de secours des pompiers de ST-GERMAIN-LES-BELLES a entrepris une vérification complète des postes d’incendie.
Ceci a conduit la commune à confier à l’entreprise HEBRAS  la réfection, le remplacement ou la nouvelle pose de poteaux et bouches d’incendie sur la route du champ de foire, la route du Mont Gargan, le chemin du Moureau et la rue Traversière.
Ces travaux qui viennent de commencer devraient durer une bonne semaine et entraîneront des coupures sur le réseau d’eau.  Les riverains concernés seront avertis par le service technique municipal.

Si vous passez par la route de ST-GERMAIN-LES-BELLES  vous n’avez pas rêvé si vous avez vu des personnes en barque sur la lagune de La CROISILLE !!! Nous ne sommes pas à VASSIVIERE avec des plaisanciers.  Il s’agit là, de relevés bathymétriques de la lagune , réalisés en ce moment avec prélèvements des boues avant analyse complète  par un cabinet indépendant pour déceler leurs valeurs agronomiques ou des éléments de traces métalliques d’oligo-éléments et de traces organiques.
Ensuite, le cabinet soumettra à la Mairie un projet de réalisation d’un plan d’épandage dans le contexte réglementaire et environnemental actuel, pour proposer en 2018  un plan d’épandage comprenant des études et analyses complètes des sols.

La soirée du samedi 7 octobre sera dédiée à l’observation du ciel nocturne à La Croisille-sur-Briance, en partenariat avec l’Association Nationale de Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne (ANPCEN) et de l’Association pour la Découverte de l’Atmosphère et de l’Espace (ADAES).
Cette soirée, ouverte à tous et gratuite, débutera à 20h à la salle des Fêtes par une conférence de Michel Deromme, de l’ANPCEN, consacrée à la pollution lumineuse.
A partir de 21h, grâce à différents instruments spécifiques, si la météo le permet, nous pourrons observer les étoiles depuis le stade du village. Cette animation permettra d’aborder les constellations d’automne d’un point de vue mythologique.
En cas de météo défavorable, un repli est prévu à la salle des Fêtes.
L’ANPCEN est devenue l’acteur de référence des enjeux de la pollution lumineuse. Elle sensibilise à l’occasion du « Jour de la Nuit », et elle mobilise tout au long de l’année, au quotidien, partout en France, les citoyens, les élus, les équipes territoriales, les acteurs des territoires et les décideurs nationaux par une action de fond.
Mais qu’entend-on au juste par « pollution » ?
Par définition, la pollution est la dégradation d’un écosystème par l’introduction, généralement humaine, de substances ou de radiations altérant de manière plus ou moins importante le fonctionnement de cet écosystème.
Le terme est le plus couramment employé pour parler de l’air pollué, ainsi que l’eau ou le sol, c’est-à-dire l’environnement, mais l’on parle également de pollution sonore, de pollution visuelle et, dans le cas présent, de pollution lumineuse.
La vie est née avec l’alternance naturelle du jour et de la nuit. Les dispositifs lumineux artificiels et relativement puissants que l’homme met en place perturbent nécessairement ce cycle et son équilibre, que ce soit en ville ou en milieu rural.
Depuis les avenues des métropoles, la plupart des étoiles sont rendues invisibles par les gangues lumineuses orangées produites par l’éclairage public et les enseignes aveuglantes des commerces qui restent allumées pendant toute la nuit. On pourrait ainsi dire que les constellations fuient les villes qui les agressent. Ces gangues lumineuses sont parfois visibles de très loin.
En milieu rural, le problème survient de la même façon, dans une proportion évidemment plus réduite, mais la lumière n’en demeure pas moins nuisible, non seulement à notre propre égard (notre perception de la nuit est faussée et notre sommeil perturbé par les éclairages artificiels omniprésents), mais aussi à l’égard de la faune et de la flore.
La flore est multiple. Elle comprend bien sûr les arbres et toutes les formes de végétaux qui composent nos forêts, mais aussi notre environnement personnel immédiat : nos potagers, nos arbres fruitiers, nos fleurs. Les caprices et les dérèglements de la météo ne sont pas les seuls facteurs à impacter l’équilibre de cette flore-là. Un éclairage artificiel permanent dans les villages affecte son bien-être.
Concernant la faune, l’impact peut être pire, selon les espèces. Demandons donc aux oiseaux, nocturnes ou diurnes, ce qu’ils pensent de nos lampadaires. Ou aux chauve-souris, aux insectes, aux poissons, aux vers de terre, aux mammifères. Leurs cycles de reproduction, forcément perturbés, ne sont pas la seule conséquence produite par la lumière artificielle. Il en va souvent de leurs propres existence et survie.
Pour exemple, dans un village, à l’occasion de la mise en lumière nocturne d’une église, en vue d’une valorisation du patrimoine bâti, des dizaines de chauve-souris qui nichaient dans le clocher et qui étaient habituées à sortir la nuit pour se nourrir, se sont brusquement retrouvées piégées par l’alternance de la lumière du jour et celle des projecteurs braqués sur l’église pendant la nuit. Ainsi, pour les chauve-souris, il a cessé de faire nuit. Elles eurent beau attendre, le jour ne s’est plus jamais interrompu. Elles se sont laissées dépérir.
Les positions prises par l’ANPCEN font appel au bon sens d’abord : agir par les mesures qui ne coûtent rien, mais qui ont des résultats immédiats, en euros, en KWh économisés et en nuisances lumineuses diminuées.
(extrait du site de l’ANPCEN : https://www.anpcen.fr )
Un autre rendez-vous vous est proposé, le samedi 14 octobre, à l’occasion d’une soirée littéraire également dédiée à la nuit, toujours à la Croisille-sur-Briance, dans le cadre de la manifestation nationale « Le Jour de la Nuit ».