LA SEMAINE DU GOÛT À L’ÉCOLE DE LA CROISILLE-SUR-BRIANCE.
Organisée en octobre depuis 1990, cet événement national vise à sensibiliser et à éduquer au « bien manger ». La Croisille comme tous les ans s’y associe et propose notamment des actions pédagogiques en direction des élèves de son école communale.
La Semaine du goût rassemble les initiatives autour de l’alimentation et de la cuisine. L’objectif est de sensibiliser et éduquer les enfants que nous sommes au « bien manger », c’est-à-dire d’adopter une alimentation saine, équilibrée et variée.
Et qui nourrisse nos sens, nous donne du plaisir.
Organisée avec Laura Correia la directrice et les élues Isabelle Bourliataud et Françoises Raffier autour de notre cantinière Catherine Valat Le thème de la semaine à La Croisille choisi est un tour des régions de France culinaire avec le lundi le pâté de pommes de terre du Limousin, mardi l’Auvergne avec la truffade, jeudi le Nord avec la carbonade flamande et pour finir vendredi la Provence avec le poisson à la provençale.
Bien manger, cela peut sembler évident, mais en réalité, il s’agit d’un enjeu de société qui n’est pas pleinement acquis partout.
Car dans certaines familles, les produits frais cèdent plus souvent la place aux aliments transformés, gras et sucrés, aux maigres qualités nutritionnelles.
Celle de la nécessaire éducation aussi. On leur apprend à lire et à compter, il faut également leur apprendre à manger. Les enfants aiment naturellement le sucre et le gras.
La responsabilité de la mairie est de leur permettre de découvrir les autres saveurs et d’enrichir la palette des aliments qu’ils aiment manger, car plus les enfants ont été exposés tôt à des aliments a priori peu appréciés plus ils les accepteront plus tard.
Eduquer le goût des enfants, leur faire découvrir de nouveaux aliments et leur association, c’est aussi leur offrir plus de plaisir en mangeant.
Ce serait dommage d’y renoncer, parole d’épicurienne ! dit Catherine notre cantinière car celles et ceux que le Covid-19 a frappé d’agueusie peuvent en témoigner : se nourrir n’est alors plus un plaisir.
La mairie de La Croisille est aujourd’hui beaucoup plus exigeante quant à la qualité et à la provenance des produits. La riposte à la malbouffe s’organise et on observe une nouvelle appétence pour les produits authentiques.
Car comme le dit Claude Fischler, un sociologue qui a consacré l’essentiel de ses travaux à l’alimentation « Pour savourer ce que l’on mange, il faut savoir ce que l’on mange, et pour savoir ce que l’on mange, il faut savoir d’où cela vient. »