
Mais le ciel était au rendez-vous également. Particulièrement couvert la veille, il était ce soir-là dégagé, peu après chien et loup, admirable depuis le stade du village dont les réverbères ont été éteints pour l’occasion, afin de profiter au mieux de l’apparition progressive des étoiles et des constellations. En premier lieu La Grande Ourse, bien sûr, mais aussi Castor et Polux, Orion, Cassiopée… Et la Petite Ourse, dont l’une des sept étoiles, baptisée Alasco et située à 97 années-lumière de la Terre, est désormais liée à La Croisille qui devint La Croisille-sur-Briance en 1920, il y a 97 ans.
Que l’on soit âgé de 7 ans ou 77, les astres nous fascinent, et pour cause. Ce que nos yeux parviennent à en percevoir n’est rien comparé à cette l’immensité au sein de laquelle la planète Terre n’a pas même le volume d’un microbe. Immensité que le cerveau humain n’est pas en mesure de se représenter. De façon poétique et très animée, la conférence de Pascal Coste a donné la mesure inouïe de l’univers. Mesure qui n’est tout simplement pas mesurable.