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Non au retour du plastique à la cantine de La Croisille

11 mars 2025

LE GOUVERNEMENT PROPOSE DE REAUTORISER LE PLASTIQUE DANS LES CANTINES SCOLAIRE … ! POUR LE MAIRE DE LA  CROISILLE-SUR-BRIANCE PAS QUESTION DE REVENIR EN ARRIERE POUR LA SANTE DE NOS ENFANTS

 

Le monde.fr de ce 11 mars 2025

Le gouvernement propose de réautoriser le plastique dans les cantines scolaires sous la pression des lobbys

Un projet de décret ouvre la voie à un retour des couverts et de la vaisselle en plastique dans les cantines scolaires, afin d’éviter un nouveau recours des professionnels de la plasturgie.

Repas dans une crèche de Roubaix (Nord), en octobre 2022. SAMEER AL-DOUMY / AFP

Le 10 février, Donald Trump mettait en scène dans le bureau Ovale de la Maison Blanche la signature d’un décret actant le retour aux « pailles en plastique » dans l’administration américaine. Dix jours plus tard, en France, le gouvernement a déposé en toute discrétion un projet de décret qui ouvre la voie à un retour des couverts et de la vaisselle en plastique dans les cantines scolaires.

Porté par le ministère de la transition écologique, le texte revient sur une disposition prévue par la loi EGalim de novembre 2018 : l’interdiction à partir du 1er janvier 2025 des « contenants alimentaires » en plastique (destinés à la cuisson, au réchauffement et au service) dans la restauration collective, de la crèche à l’université. Cette interdiction avait été étendue par la loi antigaspillage pour une économie circulaire de 2020 aux services de pédiatrie, d’obstétrique et de maternité. Le projet de décret propose d’« exclure les contenants servant à la consommation des plats », y compris la vaisselle (assiette, gobelet…) et les couverts.

Le texte est mis en consultation publique jusqu’au 14 mars. Malgré l’absence de publicité et des bugs sur la plateforme numérique, près de 1 500 commentaires avaient été déposés le 11 mars au matin. « Hérésie », « incompréhensible », « rétropédalage inacceptable » : c’est peu de dire que la proposition du gouvernement, accusé d’avoir « cédé aux lobbys », suscite une marée d’avis défavorables qui dénoncent « un grand pas en arrière pour la santé de nos enfants et la préservation de notre environnement ». Ils émanent de parents inquiets, d’organisations environnementales ou encore de médecins.

« Retour en arrière »

Outre son impact environnemental, « la réintroduction du plastique dans les cantines scolaires pose un grave problème sanitaire », alerte l’Association santé environnement France (ASEF), qui regroupe des professionnels de la santé. Puberté précoce, baisse de la fertilité, obésité, diabète, hyperactivité, endométriose, cancers hormonaux… La liste est longue des effets des perturbateurs endocriniens contenus dans les plastiques.

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« Un simple contact, aussi bref soit-il, peut entraîner un passage des particules plastiques du contenant à la nourriture servie aux enfants », rappelle l’ASEF. Une migration amplifiée par la chaleur ou les corps gras et acides comme les sauces. Les assiettes et les couverts se dégradent aussi à l’usage en relarguant des microparticules de plastique.

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« C’est un scandale, s’étrangle Tania Pacheff, biochimiste de formation et porte-parole de l’association Cantine sans plastique, dont la mobilisation, en 2018, avait conduit le législateur à faire le choix de l’interdiction. Rien ne justifie ce retour en arrière alors que des alternatives existent et sont utilisées, à commencer par le verre trempé, la céramique, l’inox ou même la porcelaine qui est utilisée dans des crèches, comme à Limoges. »

« Un très mauvais signal »

Directeur de l’association nationale des responsables de la restauration territoriale, Agores, Maxime Cordier est plus nuancé concernant la petite enfance : « Tous les directeurs de crèche nous disent que malheureusement, aujourd’hui, ils ne sont pas prêts à se passer du plastique, qui reste très majoritaire. » Le directeur de l’Agores plaide pour des « dérogations pour les biberons, les assiettes à compartiments ou les gobelets ».

En revanche, il estime « inconcevable » un retour du plastique dans le secteur scolaire, où existent d’autres solutions – l’Agores a publié un catalogue dès 2022. « Ce serait un très mauvais signal pour les collectivités et complètement incohérent, estime M. Cordier. On interdirait de réchauffer le sauté de veau dans des barquettes en plastique, mais on le servirait dans des assiettes en plastique ! Le gouvernement ne nous a pas donné d’explication, mais c’est sans doute le résultat du lobbying de l’industrie du plastique. »

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Contacté par Le Monde, le ministère de la transition écologique dit avoir voulu corriger « une faiblesse juridique », à savoir que « les assiettes et les couverts ne sont pas des contenants alimentaires ». « Aussi, nous avons préféré les retirer plutôt que de courir le risque d’une invalidation de l’interdiction de tous les contenants alimentaires », indique-t-on de même source. « Attaquer tous nos décrets qui visent à limiter l’usage du plastique, c’est le sport national de Plastalliance », rappelle-t-on au cabinet d’Agnès Pannier-Runacher.

Le syndicat des professionnels de la plasturgie a notamment réussi à faire annuler l’interdiction des emballages en plastique sur les fruits et légumes. Concernant le plastique dans les cantines, Plastalliance avait attaqué le premier décret, publié le 28 janvier, qui introduisait pourtant déjà certaines dérogations dans le champ pédiatrique pour les tétines et les bagues de biberon ou les couverts, « lorsque l’élément en matière plastique dont ils disposent a été conçu dans le but d’écarter tout risque de blessure pour les jeunes enfants ».

« Texte illégal »

« C’est sans doute à la suite de notre action qu’Agnès Pannier-Runacher a voulu corriger son texte illégal, commente le secrétaire général de Plastalliance, Joseph Tayefeh. Mais cela ne nous dissuadera pas de déposer un nouveau recours, car, si ce deuxième décret assouplit le premier et peut paraître favorable aux industriels, il n’en reste pas moins inapplicable. »

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Principal argument juridique avancé par le lobby du plastique : « Les interdictions visées par ces textes ne sont absolument pas prévues par la Commission européenne et constituent une entrave au marché intérieur et à la liberté de commerce, ainsi qu’une surtransposition du nouveau règlement européen sur les emballages qui vient d’être publié. »

« La vaisselle en plastique, c’est assez récent, elle est apparue dans les cantines il y a une trentaine d’années », rappelle M. Cordier, directeur de la restauration de la ville de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Combien d’établissements scolaires en utilisent encore aujourd’hui et dans quelle quantité ? Le ministère de la transition écologique n’a pas su répondre à cette question.

« Beaucoup, si on en croit le nombre de parents qui nous contactent, mais il n’y a aucun chiffrage, déplore Mme Pacheff. Cela fait sept ans qu’on le demande en vain pour pouvoir accompagner financièrement les collectivités vers la sortie du plastique. » Selon M. Cordier, la France compte environ 80 000 lieux de restauration collective et 6 000 cuisines centrales, « mais personne ne sait quantifier l’usage du plastique dans les cantines faute d’observatoire ».

Stéphane Mandard

 

Classé sous :Manifestations

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