Cérémonie d’hommage aux victimes de Nice, discours de M le Maire.

DISCOURS PRONONCE PAR M LE MAIRE DE LA CROISILLE-SUR- BRIANCE A LA CEREMONIE D’ HOMMAGE AUX VICTIMES DE L’ATTENTAT DE NICE.

 Ce jeudi, jour du 14 juillet au travers de Nice, c’est la France qui a été à nouveau endeuillée par un attentat lâche, barbare et meurtrier
Pour la 3 éme fois nous portons le deuil, car à nouveau notre République a été frappée en son cœur, ce terroriste à lâchement écrasé sans discernement des femmes des hommes et des enfants et réalisé un véritable carnage.
84 morts dont 10 enfants et une centaine de blessés dont 52 personnes en urgence absolue, le bilan est lourd, très lourd, Le terroriste s’en est pris à un symbole de notre République, notre fête nationale du 14 juillet synonyme de cette liberté et de cette laïcité qu’ils détestent.
Après ce troisième attentat nous ne serons plus les mêmes, celui-ci marque un tournant dans notre histoire.
L’effroi, la douleur et aussi la haine des terroristes, sont forts en chacun de nous.
Il nous faudra pourtant les surmonter pour relever les défis que sont l’unité, le rejet de la division entre nous, le nécessaire besoin de sécurité dans le respect de nos valeurs.
Pour cela notre premier devoir est de ne pas oublier tous ces morts. Ne pas oublier la solidarité et l’unité du peuple français, socle de notre capacité à affronter en commun les tragédies de l’histoire.
Demain matin nous commémorerons à st Gilles les combats du Mont Gargan pour ne pas oublier qu’une mémoire qui se perd conduit inévitablement à la résurgence des erreurs du passé.
Alors aujourd’hui souvenons-nous de ces jours funestes à Charlie hebdo en janvier 2015 ou des femmes et des hommes parce qu’Is représentaient la liberté de la presse périrent sous le feu de la haine et de l’intolérance.
Les victimes, ce furent aussi ceux de l’Hyper casher de la porte de Vincennes qui tombèrent en faisant leurs courses sous les balles de l’antisémitisme.
Ils sont morts parce qu’ils étaient juifs.
Souvenons aussi de ces trois policiers trois serviteurs de l’état et de la République lâchement assassinés.
Et ce 14 juillet à Nice ce furent le tour de celle et ceux qui venaient paisiblement assister au feu d’artifice de notre fête nationale.
A chaque fois nous avons su réagir. Mais notre responsabilité va au-delà du moment de deuil. Les victimes nous obligent au long cours. Elles nous intiment le devoir de combattre sans relâche les idées haineuses et ceux qui les portent et de nourrir la concorde de tous dans le respect des opinions de chacun.
Dorénavant, vous le savez, nous sommes en guerre contre le terrorisme, mais malgré les épreuves passées et à venir, malgré l’effroi et la douleur, restons unis dans l’adversité, demeurons solidaires envers chacun.
Alors, en ce jour de deuil national, je souhaiterais que chacun d’entre nous, ici présent, se remémore l’horreur, la peine en l’honneur de toutes ces victimes des attentats.
Je vous invite maintenant à observer une minute de silence.

 Jean-Gérard Didierre.
La Croisille-sur-Briance le 16 Juillet 2016.