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Face au dérèglement climatique, nous ne sommes pas impuissants c’est ce que nous dira Hervé Covès lors d’une conférence le samedi 29 mars à 17h salle des fêtes de La Croisille-sur-Briance organisé par L’association « Qu’est-ce qu’on attend ? »
Qui est-il ?
Ingénieur agronome, Hervé Covès accompagne aujourd’hui ceux qui veulent se former à l’agroécologie et à la permaculture. Son parcours professionnel et spirituel est celui d’un contemplatif. En 2014, à un peu plus de 50 ans il est devenu religieux franciscain, membre de l’ordre fondé par saint François d’Assise, patron de l’écologie.
À la fin des années 70, il a commencé à travailler pour la Chambre d’agriculture de la Corrèze. A ce moment-là, « l’idée c’était vraiment de nourrir le monde ». Et on en est venu à utiliser de la farine animale pour nourrir les troupeaux. » Nourrir le monde à n’importe quel prix : plus tard on l’a payé cher.
Je me suis dit ‘Hervé tu es en train de tuer des gens’. Dans ce système où les agriculteurs « ne vivent plus de leur métier », on « ne donne plus une vraie valeur aux choses ». Le drame pour un agriculteur c’est que le prix de son effort est décidé arbitrairement depuis Bruxelles.
« La campagne m’a révélé quelque chose de la beauté du monde. »
Mais sa conversion, il l’a vécue des années après, au cours d’un voyage d’étude en Guyane.





NOTE DE PRESENTATION BREVE ET SYNTHETIQUE DE PRESENTATION PAR LE MAIRE DU BUDGET PRIMITIF 2025
L’article L.2313-1 du code général des collectivités territoriales prévoit qu’une présentation brève et synthétique retraçant les informations financières essentielles est jointe au budget primitif et au compte administratif afin de permettre aux citoyens d’en saisir les enjeux.
La présente note répond à cette obligation pour la commune ; elle sera disponible sur son site internet.
Le budget primitif retrace l’ensemble des dépenses et des recettes autorisées et prévues pour l’année 2025. Il respecte les principes budgétaires : annualité, universalité, unité, équilibre et antériorité. Le budget primitif constitue le premier acte obligatoire du cycle budgétaire annuel de la collectivité. Il doit être voté par l’assemblée délibérante avant le 15 avril de l’année à laquelle il se rapporte, ou le 30 avril l’année de renouvellement de l’assemblée, et transmis au représentant de l’État dans un délai de 15 jours maximum après la date limite de vote du budget. Par cet acte, le maire, ordonnateur, est autorisé à effectuer les opérations de recettes et de dépenses inscrites au budget, pour la période qui s’étend du 1er janvier au 31 décembre de l’année civile.
Le budget primitif 2025 est présenté le 19 Mars 2025 pour un vote par le conseil municipal.
Il peut être consulté sur simple demande aux heures d’ouvertures de la mairie.
Ce budget, qui vous est présenté, pour être voté est établi sur les bases de la réunion de la Commission finances du 1er février 2025.
Il a été établi avec la volonté :
– de maîtriser les dépenses de fonctionnement dans un contexte difficile tout en maintenant le niveau et la qualité des services rendus aux habitants ;
– de continuer à gérer en bon père de famille ;
– de mobiliser des subventions auprès du conseil départemental, de la Région ou de l’Etat chaque fois que possible.
Les sections de fonctionnement et d’investissement structurent le budget de notre collectivité.
D’un côté :
De l’autre,
Note de présentation
Budget général 2025 – La Croisille-sur-Briance
La section de fonctionnement regroupe l’ensemble des dépenses et des recettes nécessaires au fonctionnement courant et récurrent des services communaux.
C’est un peu comme le budget d’une famille : le salaire des parents d’un côté et toutes les dépenses quotidiennes de l’autre (alimentation, loisirs, santé, impôts, remboursement des crédits…).
Les recettes de fonctionnement correspondent aux sommes encaissées au titre des prestations fournies à la population, aux impôts locaux, aux dotations versées par l’Etat, à diverses subventions.
Les recettes de fonctionnement 2025 représentent 953 196.56 euros.
Les dépenses de fonctionnement sont constituées par les rémunérations du personnel municipal, l’entretien et la consommation des bâtiments communaux, les achats de matières premières et de fournitures, les prestations de services effectuées, les subventions versées aux associations et les intérêts de la ligne de trésorerie à payer.
Les rémunérations des agents correspondent à 35.23 % des dépenses de fonctionnement. Il est à noter qu’en moyenne pour une même strate de commune, le poste de dépenses du personnel représente plus de 50% du budget.
Il existe trois principaux types de recettes pour la commune :
| Dépenses | Montant | Recettes | Montant |
| Dépenses courantes Chap 011 | 470 145.47 | Excédent brut reporté | 141 702.91 |
| Dépenses de personnel
Chap 012 |
335 897.07 | Recettes des services | 15 568.00 |
| Autres dépenses de gestion courante
Chap 65 |
101 696.00 | Impôts et taxes | 372 178.00 |
| Dépenses financières
Chap 66 |
413.98 | Dotations et participations | 299 305.00 |
| Dépenses exceptionnelles
Chap 68 |
500.00 | Autres recettes de gestion courante | 117 229.73 |
| Autres dépenses 014
FNGIR |
8 074.00 | Recettes exceptionnelles | |
| Recettes financières | |||
| Dotations aux provisions et dépréciations | 4 000.00 | Atténuations de charges | 2 500.00 |
| Total dépenses réelles | 920 726.52 | Autres recettes | 2 273.00 |
| Charges 042 | 32 470.04 | Total recettes réelles | 950 756.64 |
| Virement à la section d’investissement | Produits 042 | 2 439.92 | |
| Total général | 953 196.56 | Total général | 953 196.56 |
En dépenses :
En recettes :
Les taux des impôts locaux pour 2025, inchangé par rapport à 2024 :
Le produit attendu de la fiscalité locale s’élève à 384 006 €.
Le montant des allocations compensatrices est de 5 790 euros
L’effet du coefficient correcteur est de – 49 404. Euros, à retirer du produit attendu de la fiscalité directe et versé aux communes défavorisées
Le résultat est produit fiscal attendu de 340 392 euros.
Au moment du vote, les dotations de l’Etat n’ont pas été mis en ligne.
De ce fait, les dotations attendues ont été reporté comme l’année passée avec pour certaines dotations une vue à la baisse afin de ne pas surestimer les recettes.
Le budget d’investissement prépare l’avenir. Contrairement à la section de fonctionnement qui implique des notions de récurrence et de quotidienneté, la section d’investissement est liée aux projets de la commune à moyen ou long terme, comme la restructuration du centre bourg.
Elle concerne des actions, dépenses ou recettes, à caractère exceptionnel.
Pour un foyer, l’investissement a trait à tout ce qui contribue à accroître le patrimoine familial : achat d’un bien immobilier et travaux sur ce bien, acquisition d’un véhicule, …
Le budget d’investissement de la commune regroupe :
– en dépenses : toutes les dépenses faisant varier durablement la valeur ou la consistance du patrimoine de la collectivité.
Il s’agit notamment des acquisitions de mobilier, de matériel, d’informatique, de véhicules, de biens immobiliers, d’études et de travaux soit sur des structures déjà existantes, soit sur des structures en cours de création.
– en recettes : deux types de recettes coexistent :
*les recettes dites patrimoniales telles que les recettes perçues en lien avec les permis de construire, comme la taxe d’aménagement
*les subventions d’investissement perçues en lien avec les projets d’investissement retenus.
| Dépenses | Montant | Recettes | Montant |
| Solde d’investissement reporté | 15 814.73 | Virement de la section de fonctionnement | |
| Remboursement Ligne de trésorerie | 4 827.54 | FCTVA | 22 943.32 |
| Travaux de bâtiments | 7 000.00 | Mise en réserves (affectation résultat 2024) | 40 463.41 |
| Travaux de voirie | 47 388.16 | Cessions d’immobilisations | |
| Autres travaux à venir | 12 558.36 | Taxe aménagement | |
| Autres dépenses | 18 018.06 | Subventions Départementales | 14 420.00 |
| Charges (écritures d’ordre entre sections) | 2 439.92 | Emprunt | 0.00 |
| Frais Etude | 2 250.00 | Produits (écritures d’ordre entre section)
Amortissement |
32 470.04 |
| Total général | 110 296.77 | Total général | 110 296.77 |
– Acquisition de chaises pour la salle des fêtes
– Changement de la chaudière logement 3 rue du Chabretaire
– Acquisition de panneau de voirie
– Travaux de grosses réparations de voirie
– Etude topométrique et étude de faisabilité pour l’aménagement du Centre bourg.
– du Département : subvention des travaux de voirie et signalétique peinture routière pour un montant de 1 420.00 euros
Le Maire
Jean-Gérard DIDIERRE
CONSEIL MUNICIPAL DU 19 MARS 2025
Le 19 mars 1962, l’accord signé à Évian entre le gouvernement français et le FLN met fin à huit ans de guerre en Algérie et aux combats du Maroc et de Tunisie. Cet évènement donne lieu à une commémoration officielle le 19 mars.
Il est des moments de notre histoire difficile et douloureux à commémorer. Douloureux, parce qu’ils cristallisent trop de blessures encore vives dans la société. Parce qu’ils suscitent toujours autant de passions, de colères, mais aussi beaucoup d’incompréhensions. Le 19 mars 1962 est de ceux-là. Il appartient à ce « passé encore à vif. »
Car près de 60 ans après le cessez-le-feu en Algérie, évoquer ce conflit – huit longues années – ravive des blessures, dans les mémoires et les esprits, des deux côtés de la Méditerranée.
Pour les Algériens, ce fut la fin du joug colonial et le début de la liberté. Mais une liberté, très vite pervertie, confisquée par une oligarchie qui s’appropria les richesses nationales. L’ivresse de l’indépendance laissant place très vite à la guerre civile, aux représailles et exécutions sommaires.
Pour les plus d’un million de pieds-noirs rapatriés, cette date devint synonyme de rupture, d’abandon d’une terre qui les a vu naître et grandir.
Et entre les deux, il y eut tous ces Algériens, ces Français, ces vies innocentes, victimes de la guerre et de tous ses excès. Il y eut ces jeunes appelés du contingent – 2 millions – projetés dans une guerre qui ne disait pas son nom mais qui en contenait pourtant toutes les souffrances et les horreurs : 25 000 ont été tués. Ces Algériens, morts parce qu’ils voulaient vivre libres : 500 000 civils ou combattants ont péri. Sans oublier les Harkis auxquels la France a tourné le dos.
La guerre d’Algérie, ce sont toutes ces mémoires multiples et antagonistes qu’il nous faut comprendre dans leur complexité.
Aujourd’hui, en prenant part à cette commémoration, nous honorons toutes les douleurs et nous reconnaissons toutes les souffrances liées à cette guerre. Nous n’oublions aucune des victimes qui y ont sacrifiés leur jeunesse ou leur vie comme ce fut le cas de l’enfant de La Croisille Claude Chartagnac.
Aujourd’hui, notre présence traduit aussi notre devoir de mémoire, essentiel à notre conscience collective et citoyenne. Car, si la date du 19 mars 1962 marque la fin officielle de la guerre, elle ne panse pas les blessures. Encore aujourd’hui on peut avoir le sentiment que la « tragédie algérienne » continue dans les têtes, les cœurs, les mémoires.
C’est que, pendant trop longtemps, cette histoire n’a existé que dans l’histoire privée, racontée « chacun de son côté », conduisant à ce que l’historien Benjamin Stora appelle une « communautarisation de la mémoire ».
Les pieds-noirs, dont personne ne voulait connaître l’histoire, entretenaient leur propre récit, tout en subissant la vision stéréotypée de colonisateurs alors que la plupart d’entre eux étaient de condition modeste. Les appelés du contingent ayant combattu sur place revenaient dans un pays où, pressé de passer à autre chose, on resta sourd à leur récit traumatique. Les harkis, parqués dans des camps d’internement, étaient contraints au silence, Français de seconde zone et jetés hors du vent de l’histoire des deux côtés de la Méditerranée. L’immigration algérienne vivant en France qui, durant des dizaines d’années, n’a pas eu voix au chapitre.
Nous devons cesser de porter le poids de la culpabilité et du silence, pour réconcilier les parcours individuels dans notre histoire commune.
Ne pas assumer notre histoire engendre la menace que se développent des mémoires dangereuses qui finissent par fabriquer des identités meurtries. Souvenons-nous ce que dit l’historien Pierre Nora, spécialiste du sentiment national : « L’histoire rassemble, la mémoire divise ».
La France a avancé sur ce terrain. Dans la foulée du rapport de l’historien Benjamin Stora, le président de la République a reconnu la responsabilité de l’État français dans la disparition et l’assassinat du mathématicien communiste Maurice Audin et de l’avocat algérien Ali Boumendjel. La déclassification en cours des archives portant sur la guerre d’Algérie s’inscrit également dans ce mouvement.
Je finirai par ces mots prononcés par François Hollande, président de la République lors de la première commémoration nationale du 19 mars : « Alimenter la guerre des mémoires, c’est rester prisonnier du passé ; faire la paix des mémoires, c’est regarder l’avenir ».
Ce 19 mars 1962, les accords d’Évian scellent la fin officielle des combats (1). En commémorant cet accord, nous honorons la mémoire de toutes celles et tous ceux, civils et militaires, Français et Algériens, qui en furent les victimes.
En commémorant cet accord, nous regardons en face notre histoire et sa vérité, aussi douloureuse soit-elle pour notre pays et notre conscience, mais surtout pour vivre en paix et en fraternité demain.
Vive la République. Vive la France. Vive la Paix.
Jean-Gérard DIDIERRE
Maire de La Croisille-sur-Briance
Le 19 Mars 2025
