Dans le cadre de l’appel à projet « Classe parc » la classe de Marie GARAT, la directrice de l’école communale de La CROISILLE a été retenue par le Parc Naturel Régional de Millevaches en Limousin pour bénéficier de 4 demi-journées d’interventions sur le thème de la diversité des paysages comme terrains de découverte et d’orientation.
La première séance a eu lieu hier avec Aurélie BELIN du PNR et Jacqueline GOUT du CPIE de la CORREZE qui sont intervenues  pour apprendre aux enfants à observer leur environnement, les paysages, et à s’orienter et se déplacer en autonomie.   Apprendre à préparer un itinéraire ou une visite dans la nature, en sécurité, avec une sortie dans le bourg de La CROISILLE.
Les objectifs à atteindre dans le déroulement de ce module pédagogique et le but poursuivi par l’éducateur permettront aux élèves de s’approprier la diversité des pay­sages du PNR comme terrains d’expérimentation.
La suite sera de faire découvrir la diversité des paysages du Parc notamment autour du plan d’eau de Nouailhas en créant un sentier-découverte pour mettre en avant leur propre territoire et donner envie de le découvrir.

Après les boucles de la Haute-Vienne et le vélo sportif le dimanche 29 avril, La Croisille-sur-Briance va accueillir le tour alternatiba et le vélo festif le samedi 23 juin prochain.
Les organisateurs locaux Yannick MONTAULIEU et le néo Crouzillaud Fred GERMANEAU viennent de présenter au Maire de La Croisille le projet du final de l’étape du 23 juin qui en provenance de St-Léonard de Noblat reliera avec un vélo-parade de façon festive La Croisille à St-Vitte pour une arrivée à la fête de la musique .
Symbolisé par des vélos à trois et quatre places et suivi par d’innombrables personnes à vélo, un rassemblement est prévu sur la place du village de La Croisille vers 17h00, car  chaque étape est l’occasion de réunir les porteurs d’alternatives locales au dérèglement climatique, et de créer des événements à destination du grand public lors du passage du Tour Alternatiba.
Ainsi, le départ du Tour à Paris  prévu le 9 juin et son arrivée à Bayonne le 6 octobre donneront une résonance forte à la mobilisation citoyenne de gens qui décident de saisir le guidon de leur avenir pour rouler vers un futur plus joyeux et se mobilisent pour le climat à l’échelle locale par la participation des habitants et la mise en valeur des projets ancrés dans leur territoire.

Le centre de secours de St Germain-les-Belles a vécu un moment important samedi avec la passation de commandement entre le capitaine Bernard REBIERE et l’adjudant Stéphane GABILLAUD. La cérémonie s’est déroulée dans une grande solennité en présence de Stéphane DESRUMEAU représentant Jean-Claude LEBLOIS, le COLONEL Maxence JOUANNET, directeur départemental des services d’incendie et de secours de la Haute-Vienne, des Maires de La Croisille-sur-Briance , de Glanges, de La Porcherie, de St Germain-les-belles, de St Méard et de St Vitte-sur-Briance, des officiers, sous-officiers, caporaux et sapeurs, actifs et retraités.
Nous avons assisté à une cérémonie porteuse de valeurs humaines et empreinte d’émotion. C’est ensuite dans les locaux du centre de secours que les officiels et élus ont pris la parole pour retracer la carrière exemplaire du capitaine Bernard REBIERE qui a œuvré 15 ans en tant que chef de centre. Une occasion aussi de présenter le nouveau promu, qui bien qu’étant parisien est pompier depuis 1999.
La cérémonie a pris fin autour du verre de l’amitié.

Les pêcheurs ont officiellement fait l’ouverture de la saison de pêche.
Ce samedi  il y avait une petite affluence en ce matin frisquet pour l’ouverture de la pêche au plan d’eau de Nouailhas de La Croisille-sur-Briance.
Les pêcheurs étaient présents pour attraper les premières truites. Elles ont été attrapées par Lucien FRACHET et Roger LAFOND ainsi que pour d’autres une bonne friture de gardons.
Le garde-pêche a aussi demandé les cartes de pêches obligatoires lors de son passage à l’étang.
Des panneaux d’informations sur les différents règlements en vigueur sont disposés aux entrées du plan d’eau.

« Dans le temps », il n’y avait pas de déchetterie intercommunale. « Dans le temps », on ne triait pas nos déchets par catégories afin qu’ils soient recyclés. « Dans le temps », on se débarrassait de nos encombrants à proximité de chez soi, le plus souvent dans la forêt, dans un endroit discret cependant. Tout y passait : cuisinières, frigos, machines à laver, pneus, carcasses de voitures, bidons en plastique, bouteilles en verre, literie usagée, rouleaux de fil de fer barbelé…
On se souciait peu de l’environnement « dans le temps ». Nombreuses étaient les zones que chacun connaissait où il était convenu de déverser ce qui n’avait pas plus d’usage, ce qui ne valait plus rien. Toutes les communes possédaient ainsi ses décharges publiques, souvent sauvages, qu’on appelait « remblais ». La terre et les saisons en faisaient leur affaire : la végétation et les écoulements de boue ensevelissaient peu à peu les déchets qui pouvaient mettre dix ans ou un siècle à se décomposer, qu’ils soient visibles ou non.
Nous connaissons tous cette expression : « Mettre 107 ans à faire quelque chose… ». Il faut justement plus ou moins 107 ans à un pneu pour se décomposer dans la terre. Il faut un peu moins de temps à une carrosserie de voiture, à un landau de bébé ou à un bidon en métal de 200 litres. Les bouteilles en verre mettent beaucoup plus de temps que ça à se faire digérer par la terre, qu’elles soient intactes ou brisées. Par la terre et par l’eau.
Et c’est précisément la question de l’eau qui a alerté le Maire et les services communaux de la Croisille-sur-Briance, puisqu’une décharge sauvage depuis 30 ans,  menaçait de polluer le ruisseau nommé Perche l’Oiseau, celui qui alimente l’étang récemment vidangé et réaménagé. Encore récemment à cet endroit, une machine à laver avait échoué au bord de la route. En se dégradant, ces déchets n’affectent pas que l’eau et la terre, mais aussi la biodiversité de l’environnement immédiat. Et ils dégradent en tout premier lieu le paysage lui-même.
Ces jours-ci, l’équipe des services municipaux de La Croisille, assistée de l’équipe du Relais Infos Services (association d’insertion par le travail), s’est consacrée à l’évacuation complète de la décharge sauvage de La Vialle, située entre le ruisseau susdit et la route qui mène vers les hameaux Les Ors et Le Poumeau. Une dizaine de personnes au total, qui ont pris soin  d’enlever les déchets accumulés depuis des décennies à cet endroit, à la main, patiemment, afin de faire une toilette au lieu, en profondeur afin que la nature ne serve plus dorénavant de décharge publique.

Après avoir été dans les premières communes du département à passer au zéro pesticide sur son domaine public ou encore à faire des économies d’énergie en éteignant l’éclairage public en pleine nuit , la Mairie de La Croisille-sur-Briance va se lancer dans le « Zéro gaspillage alimentaire ».
C’était tout l’objet de la première réunion de travail entre Mrs NOUHAUD et COLY du SYDED, Mr DEVIER de l’IREPS et la responsable de la cantine communale de La Croisille Marie-Claude VERDEAU avec Jean-Gérard DIDIERRE le Maire.
L’objectif de cette opération est de mettre en place un projet portant à la fois sur le gaspillage alimentaire en restauration collective et sur l’éducation et la sensibilisation des enfants. Pour cela  Marie Claude et Catherine, les deux cantinières, seront formées à l’équilibre alimentaire et à la gestion des portions afin de limiter le gaspillage notamment lors de  l’achat ; puis les enfants auront des ateliers collectifs de sensibilisation à l’équilibre alimentaire et à la lutte contre le gaspillage des aliments.
Les thèmes de formation retenus dans un premier temps sont :  le gaspillage alimentaire en chiffres et ses causes, ses conséquences et ses enjeux et ensuite seront traités les portions et le service des repas en limitant et réduisant petit à petit le gaspillage.
Enfin, des interventions en milieu scolaire porteront sur l’éducation au goût, la sensibilisation des enfants avec présentation des solutions existantes contre le gaspillage alimentaire, pour finir par des objectifs concrets de lutte contre le gaspillage alimentaire au sein de la cantine municipale.