D’années en années la « Meule Mania » de La Croisille-sur-Briance devient le grand rendez-vous incontournable en nouvelle aquitaine du petit monde des amoureux et nostalgiques de la mobylette.
Pour cette quatrième édition et malgré un froid polaire le matin et comme le dit la chanson « Ils sont venus ils sont tous là, y a même jacquot sur sa moto car elle va vrombir la flandria a a a ! ».
Ces mordus de ces anciens engins motorisés conservés dans leur état d’origine, venus de Cahors, Brive, Tulle , Limoges et du Figeacois, ont effectué avec leur tape-fesses 30 km le matin et 65  km l’après-midi  avec  retour à La Croisille, tous ravis de leur promenade pleine nature en toute convivialité, hors tout esprit de compétition, la vitesse de leurs montures, comme l’on sait, est très limitée.
Et le midi avait vu tout ce petit monde déjeuner dans une salle des fêtes pleine à craquer ou plus de 120 repas ont été servis par Valérie , Laetitia et Christelle.
D’ores et déjà Petit Jean, Guy, Jacques , Sébastien et le M. Maire au vu du très grand succès de cette année, ont donné rendez-vous à toutes et à tous pour la Cinquième Meula Mania de La Croisille en 2020.

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Dans le cadre du programme « Classes Parc » du Parc Naturel Régional de Millevaches en Limousin, le CPIE de la Corrèze était intervenu à l’école communnale de La  Croisille-sur-Briance sur la thématique « Orientons-nous dans le Parc ! La diversité des paysages et des plans d’eau du PNR comme terrains de découverte et d’orientation ».
Les objectifs généraux de cette animation ont été de faire prendre pleinement conscience aux élèves, des milieux qui les entourent où cohabitent la nature et les activités humaines. Ils ont su apprendre à nouer des liens avec leur environnement, à s’y orienter, s’y amuser… !!!
Plusieurs séances ont permis aux enfants de découvrir la cartographie, de repérer et de s’orienter dans leur environnement quotidien, de décrypter les forces de leur paysage afin de pouvoir faire découvrir à autrui les richesses insoupçonnées du plan d’eau de Nouailhas.
C’est l’inauguration et la restitution de ce travail mené par les petits Crouzillauds, qu’ils ont su retranscrire sur les panneaux d’un parcours de « porté à connaissance » durable qui vient d’avoir lieu en présence des institutrices de l’école actuelle Angélique Wany et Ophélie Lestienne et de Marie Garat en poste l’an dernier et initiatrice du projet, ainsi que de Paul Duchez Président de la fédération de la pêche 87 de Michel Labertoniere Maire de Augne et représentant le Président du Parc Naturel Régional de Millevaches en limousin, du Maire de La Croisille Jean-Gérard Didierre et de nombreux élus.
Tous ces panneaux qui ont été installés autour du plan d’eau sont maintenant visibles pour tout un chacun,  car « On ne protège bien que ce que l’on connaît ».
C’est à partir de ce fondement auprès des jeunes que l’école et la mairie ont participé à la mise en place de ce circuit pour les accompagner dans la protection de la nature, la CROISILLE-SUR-BRIANCE, étant une commune grandement investie depuis plusieurs années dans le respect et la protection de l’environnement.
Cette expérience, et les actions qui en ont découlé s’appuient sur la conviction que l’évolution de nos comportements individuels et collectifs est indispensable à la préservation de la qualité de notre environnement et à la gestion raisonnée des ressources de la planète.

Avec Croisille Récré Art Tion la place du centre-bourg est au fil des ans devenue le terrain de jeu d’un art créatif et décoratif résolument contemporain, et cela tous les étés.
Pour la création de son 11ème  E. C. C. petits et grands étaient conviés en ce 1er mai 2019 à la création, la réalisation et à la mise en couleur de mobiles en bois qui seront ensuite suspendus dans les branches des arbres de la place du centre-bourg. Ils seront en mouvement tout l’été et succéderont aux monstres en pierre qui avaient envahi la place l’an dernier.
Ainsi la place Alfred Blanc deviendra un espace de galerie moderne à ciel ouvert ,et le domaine public un lieu d’exposition.
L’origine de ces événements créatifs collectifs reste encore à déterminer, mais ils semble bien que l’idée viendrait des responsables de Récré Art Tion et il se définit comme regroupant toutes les formes d’art réalisées dans la rue ou les espaces publics.
Pour cet E. C. C. petits et grands étaient conviés, en ce 1er mai 2019, à la création et à la mise en peinture d’une multitude de mobiles en bois qui seront dans quelque temps  accrochés dans les branches des arbres de la place, et nombreux sont ceux qui ont répondu présents.
Art éphémère, soumis aux intempéries, aux dégradations du temps, cette opération porte en elle un projet artistique, celui de changer de façon éphémère la place et lui donner une identité avec une décoration originale l’espace d’un été.
Longtemps hors institutions, le street art a investi aujourd’hui les musées, les galeries et la toile……Et  aussi La Croisille-sur-Briance.

Mardi 30 avril dernier à La Croisille-sur-Briance a eu lieu l’Assemblée générale de la fédération des Civam* en Limousin dont sont adhérents Mathieu Meyzaud et Paul Martin du Gaec du Larcy . Près de 50 personnes étaient présentes dont le Maire de La Croisille.
La matinée était dédiée à l ‘assemblée générale à la salle des fêtes. Le Président Jean-Baptiste Sirex a d’abord présenté son rapport moral, il a rappelé que le but ultime de l’association était d’avoir des campagnes vivantes et solidaires et pour illustrer ses propos il cita un fameux proverbe « Si tu donnes un poisson à un homme il mangera un jour, si tu lui apprends à pêcher il mangera toujours ».
Puis chaque groupe est venu présenter ses différentes actions et orientations , Acrobio 19 pour promouvoir et développer l’agriculture biologique notamment sur la Corrèze, Lo sanabao pour la culture, la transformation et la valorisation du chanvre pour l’écoconstruction en filière locale et paysanne et l’ADAPA sur la gestion de l’herbe, la conduite des végétations avec l’objectif de rendre le système herbager autonome et économe et l’Assemblée Générale se termina par le rapport financier 2018 et le budget 2019.
Ensuite tous les adhérents ont déjeuné ensemble autour d’un repas « dégustation de viande » convivial au lieudit Rilhac au gaec du Puy Larcy.
L’après-midi, adhérents et partenaires se sont réunis à la ferme de Mathieu et Paul pour échanger notamment sur la conduite du pâturage, la finition des animaux , l’installation dans un gaec ou encore comment est valorisée leur production pour une part en vente directe ?
• CIVAM Centre d’initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu Rural.

Le comité d’organisation de La Croisille-sur-Briance vient de tenir sa première réunion en Mairie pour redéfinir la manifestation  et le programme des animations 2019 , au menu de la 7 ème  course pour la vie et contre le cancer de La Croisille qui se tiendra au stade le municipal le dimanche  30 juin après-midi : musique avec 3 groupes anglais et danses, tombola, sports festif, pêche aux cadeaux, chamboule tout, dessins, golf, château gonflable pour les enfants, crêpes et gâteaux, glaces, barbecue et grillades, buvette et nouveauté cette année un vide-grenier qui démarrera le matin à 10hOO .

Rappelons que toutes les recettes de cette journée sont intégralement reversées à La Ligue contre le Cancer.

INTERVIEW – Pour réduire les fractures territoriales, Emmanuel Macron veut renforcer le projet de «maison de services au public» pour qu’il en existe une par canton d’ici 2022. Mais pour Cédric Szabo, directeur de l’Association des maires ruraux de France, le risque est de créer de la distance supplémentaire dans les campagnes.

LE FIGARO. – Lors de sa conférence de presse jeudi 25 avril, Emmanuel Macron aannoncé un plan «Maison France Service» avec une «maison de services au public» dans chacun des quelque 2000 cantons d’ici 2022. Cela vous paraît-il aller dans la bonne direction?

Cédric SZABO. – Les maires de notre réseau y voient d’abord un effet trompeur. Les «maisons de services au public» (MSAP) existent depuis plusieurs années. Il y en a actuellement environ 1300. Il y en aurait donc 700 de plus d’ici trois ou quatre ans. On se rend compte que c’est la seule réponse du président au problème, bien identifié par ailleurs, du manque de proximité des services publics et du sentiment d’abandon de certains habitants, notamment dans les zones rurales. Ce n’est évidemment pas suffisant.

» LIRE AUSSI – L’éditorial du Figaro: «Pour Macron, tout reste à faire…»

Et puis, des élus s’inquiètent. Dans certains cantons géographiquement étendus, il y a parfois déjà plusieurs MSAP. Cela signifie-t-il que certaines disparaîtront? Proposer des maisons «cantonales», c’est méconnaître la réalité du monde rural.

Deux mille points d’accès pour coordonner les services publics, ce n’est donc pas suffisant?

En réalité, la vraie maison de service public existe déjà, c’est la mairie. Il en existe plus de 35.000 en France. Il faut s’appuyer sur ces fonctionnaires et ces élus au contact des 22 millions de ruraux. Si l’État souhaite que ce rôle soit dévolu au MSAP au niveau cantonal, ce n’est pas la bonne réponse. Au contraire, on risque de développer un outil qui crée de la distance. Je rappelle que, depuis le redécoupage de 2014, il y a 2000 et non plus 4000 cantons. Surtout, cette réforme a surtout concerné les zones rurales où l’on est souvent passé à un canton pour trois précédemment. Emmanuel Macron a déploré les «mobilités contraintes». Mais nous y sommes si on est obligé de faire trente kilomètres pour aller jusqu’à la MSAP.

Vous êtes donc contre ce dispositif?

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Non, ce sont les communes rurales qui ont créé ensemble les MSAP et qui les financent, mais pas dans l’objectif de remplacer le rôle de la mairie. Il faut penser en réseau et redonner aux communes les moyens de travailler en coopération avec les MSAP. Ce que nous voulons, c’est que la mairie soit confortée dans ce rôle de premier contact de proximité où les habitants sont guidés vers la bonne administration, où l’on pourra leur dire à quoi ils ont le droit, où l’on pourra les aider à remplir un formulaire.

La Cour des Comptes notait récemment qu’il était déjà difficile pour les MSAP de disposer de toutes les informations et de toutes les compétences pour bien guider les administrés. Cela ne serait-il pas pire au sein des mairies?

Le problème, c’est que l’on veut faire de la centralisation alors qu’il faut privilégier une logique de coordination. Si on veut tout centraliser, comme le rappelle la Cour des Comptes, même les MSAP n’y arrivent pas. Ajouter de la distance ne sert à rien. Certes, les secrétaires de mairie n’ont pas de compétences universelles – certains connaissent mieux les questions d’urbanisme, d’autres les questions sociales, etc. – mais ce qu’il faut réussir à faire, c’est d’améliorer le dialogue entre les différents échelons administratifs, en privilégiant une logique de réseau. Pour améliorer ce dialogue, il faut plus et non moins de mairie. Déjà, dans beaucoup de communes, les habitants peuvent y obtenir des rendez-vous avec des opérateurs. S’il y a un besoin, l’opérateur doit se déplacer.

Tout ceci coûte cher. Emmanuel Macron, en évoquant les MSAP, a aussi parlé d’«économies»…

Une mairie rurale, ce n’est pas ça qui coûte cher dans les finances publiques locales. Profitons de ces mairies qui existent déjà, ce sont notre patrimoine commun. Après, sur les MSAP, jusqu’à maintenant, l’État n’a pas voulu aller au-delà des 1300. Emmanuel Macron change de direction. Mais il faudra financer ces 700 MSAP supplémentaires. Or, ce sont d’abord les collectivités territoriales qui les financent, par les communes ou par les intercommunalités, avec un complément de l’État. On est donc très prudent quand en même temps, on impose des baisses de dotations à la moitié des communes!

Et les opérateurs de l’État qui gèrent les services concernés, comme Pôle Emploi, GRDF, la Mutualité Sociale Agricole, La Poste, les caisses d’assurance maladie, etc.?

Jusqu’à maintenant, ils participaient au financement dans le cadre d’un fonds commun inter-opérateurs, mais, en réalité, depuis la création des premières MSAP en 2010, il y a une forte réticence des opérateurs nationaux. Plusieurs souhaitent se désengager. Si le message du président, c’est de demander à ces opérateurs de réviser leur stratégie, on sera derrière l’État pour le soutenir. Mais nous pensons qu’il faut en même temps renforcer le rôle d’interface des municipalités. Les Français ne veulent pas moins de mairies et le président a salué le rôle des élus. Pourquoi cette réticence à traduire cet enthousiasme envers ces bénévoles dans un acte de confiance concret pour rendre le service public plus efficace grâce à une proximité effective?